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Interprétation Quantique
22 janvier 2015

Double appartenance

"L'homme propose et dispose. Il ne tient qu'à lui de s'appartenir tout à fait"

                                              André Breton

 La double implication dans l’esprit scientifique et dans l’esprit métaphysique appartient à l'homme occidental. Cette double appartenance gagne aussi l'orient de la pensée.

 Depuis le XXème siècle, les paradigmes classiques ont été bouleversés. La science fondamentale, dans son inscription quantique, nous a ouvert des voies radicalement différentes autour du principe d’incertitude, de  discontinuité et de non localité.

 Nos dispositions physiques et spirituelles s'appréhendaient,  jusqu'à présent, comme inscrites dans un continuum évolutif programmé.

 Les questions de sens à donner à notre présence dans l'univers, sont imprégnées de confusion entre  ce que nous savons et ce que nous pensons.

 Chacun peut se sentir convié à ce grand chantier qui en appelle à de nouvelles approches : être dans une plus grande participation à l'œuvre d'explication en faisant son "boulot" de questionnant. D'investigateur.

 Quelle piste ouvrir ? La métaphore  de la marche peut, me semble-t-il, y aider.

 Ce ne serait plus, seulement, le trajet qui serait considéré dans la linéarité de son énergie. Le rythme vibrationnel,  propre à chacun de nos pas, trouverait  son écho  dans un "coin" d'univers. L'action en un endroit du système aurait une répercussion immédiate en d'autres endroits,  eux-mêmes connectés à ce qui fait source informationnelle.

 Nous sommes ainsi en train d'assister au passage de la notion d'énergie... à l'idée d'information.

 Un principe intentionnel qui pourrait être visé comme Grande pensée.

 Nous pourrions considérer que nous vivons au sein d'un grand cerveau que notre manque d'éveil ne permet encore de supputer. L'invisibilité et la subtilité de sa structure nous la rendraient imperceptible et encore impensable !

 En abordant l'infiniment petit,  la théorie quantique nous ouvre la voie d'une recherche ontologique renouvelée.

 La science n'a pas, pour l’instant,  comme finalité ou vocation de dégager le Sens. Le principe d'incertitude serait-il le précurseur d'un lâcher prise.  Aurions-nous à revisiter la place investie par la science, à reconsidérer nos schémas sur la conscience ?

 L'ontologie (étude de l'être, de ses modalités et propriétés) dans son dialogue avec la cosmologie avait décrit l'épopée de notre naissance d'humain  dans une trajectoire causale et linéaire venant du cœur des étoiles. Poussières d’étoiles.

 Puis toujours suivant le principe anthropique,  l'apparition de l'Homme rendrait possible l'explication sur la constitution fondamentale de l'Univers.

 En assignant à l'ontologie et au principe anthropique la place du "réfléchissant" se dégagent deux approches puissantes :

                                                    celle du miroir

                                                                          celle de la réflexion

Le réfléchissement... est-ce déceler de subtiles  interactions entre les propriétés fonctionnelles d'un vaste univers qui se refléterait dans l'infiniment petit de nos cellules (et plus particulièrement de nos cellules neuronales) ?

 L'outil scientifique peut-il de son promontoire avoir une vision englobante ? Est-ce oser s'avouer que si un esprit systémique n'y préside,  toute approche reste inaccomplie ?

 Faudrait-il dégager de leur marginalité d'autres savoirs qui sont à disposition dans la trame du monde ?

 Ces savoirs ancestraux,  éclairés intuitivement dans une pure méditation, ont mentionné et décodé les sources ontologiques déposées dans l'être humain. Cet être dans lequel se déploie le pouvoir de capter les sauts quantiques qui courent dans la fibre "nerveuse" du monde ?

 Parler d'Esprit, d'esprit à donner, de conscience à avoir ....est une illusion d'optique.

 Y aurait- il dans notre constitution physique un lieu tangible dépositaire de la "structure absolue"  dont le berceau nous serait encore «presque » inconnu ? 

 L'accessibilité à ce lieu matriciel est possible : il suffit d'en accepter la "puissance de voir".

 

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