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Interprétation Quantique
11 avril 2016

De l'autre côté

« Chacun de nous naît avec une tâche solitaire à remplir…. »

                             Christian Bobin

 Tâche solitaire ou tâche singulière ?

 

 « Le langage apparaît comme la principale caractéristique de l’espèce humaine. […] Il est lié à notre vie » dit Steven Pinker dans « L’instinct du langage ».

 Parallèlement aux grandes interrogations sur les structures universelles du langage ainsi que sur ses bases biologiques, cet auteur nous invite à le voir… lui le langage, sous un aspect purement instinctif.

Ainsi, le langage n’est pas vécu au départ comme une construction à laquelle le jeune enfant doit s’atteler. Il fait spontanément le pont entre le son et la désignation d’un objet ou d’une situation. L’enfant en apprentissage déploie d’une manière innée sa parole et la grammaire sous-jacente.

Ses deux hémisphères sont sollicités en même temps. Le corps calleux joue pleinement son rôle, grâce à son faisceau d’axones, en interconnectant les hémisphères cérébraux.

La propagation de l’influx nerveux ambulant dans son cerveau passe aisément de l’hémisphère gauche (hémisphère du langage) à l’hémisphère droit (hémisphère holistique). Le cortex n’enregistre pas encore un écart structurellement marqué entre les deux capacités cognitives.

La dualité deviendra grandissante au cours du traitement expansif de l’information. 

Ainsi l’hémisphère droit peut reconnaître le Tout dans un fragment visualisé. L’analogie est son domaine et sa puissance. Il en perçoit la justesse et développe une vision holistique et subliminale. Il est muet en lui-même mais il développe une pensée créatrice, unitaire.

L’hémisphère gauche, quant à lui discrimine, examine ; ancré qu’il est dans la réflexion et l’analyse. Il a besoin d’être conforté par des arguments cohérents afin d’établir une parole « lourde » de sens. Distinction et différenciation sont ses maîtres mots. L’hémisphère gauche parle et veut partager ses connaissances afin de construire des modèles.

 Les mécanismes du langage et de la pensée libre seraient-ils alors issus de liaisons souples entretenues entre raisonnement cerveau gauche et perception élargie cerveau droit ?

Lorsque ces deux expressivités, qui conscientisent l’univers, s’accordent dans une union créatrice, se déploie alors une perception nouvelle.

 « Le cerveau possède son langage propre, inné. La partie droite associe rapidement les idées » dit Georges Rieu directeur de recherche au CNRS.

Un territoire inédit pourrait être sondé en changeant notre cartographie intérieure. En renouant intérieurement avec la poussée cérébrale intrépide du jeune découvreur qu’est l’enfant qui se construit.

Ce détour par la posture d’un langage libéré de ses aprioris offre des facettes créatives qui peuvent surgir en chacun d’entre nous. Un nouveau territoire intérieur se fait jour hors des sentiers arpentés jusqu’alors.

Peut-on brider longtemps un esprit qui galope vers des rapprochements qui lui paraissent avoir un sens ? Il y a affranchissement.

 Le carcan du convenu n’est plus de mise. 

La proposition de décodage s’en trouve libérée. L’équilibre entre les deux hémisphères se réalise ; une puissante source d’interprétation peut advenir.

 …..

Ainsi dans la faculté interprétative, la théorie des cordes peut retenir puissamment l’attention et stimuler la créativité de la pensée.

Qualifiée par certains physiciens de théorie virtuelle (« virtus » en latin veut dire aussi valeur caractéristique, mérite essentiel…) la théorie des cordes serait une pure vision de l’esprit.

« Pure vision de l’esprit » : cette appréciation prise au pied de la lettre devient exaltante puis fructueuse. Elle prend des allures d’invitation à la réflexion.

Vue de l’esprit… qui n’est qu’en puissance ?

En s’appuyant sur ce cette opinion « pure vision de l’esprit » et en allant se nicher de l’autre côté de la barrière scientifique, des rapprochements s’opèrent dans une liberté d’interprétation réjouissante.

« Vision de l’esprit ».

Peut-on affirmer aujourd’hui que le seul constituant physique (particule) est indiscutable ? Le constituant mental (vibratoire) dont la participation est indubitable ne devrait plus être sujet à caution.

La corticalité comme assise d'étude et de lecture de l'univers devrait être incorporée dans toute approche à visée globalisante.

D’où lisons-nous et investissons-nous l’univers ?

Vibration.

Vibration… des cordes.  Théorie des cordes.

La recherche fondamentale de cette théorie vise l’unification de l’infiniment grand et de l’infiniment petit.

L’union de la relativité générale et de la physique quantique serait-elle inscrite dans le grand cortex général qu’est l’univers fonctionnant comme une grande pensée ?

Cela correspondrait-il à un moment cyclique propice à l’émergence de ce fait de conscience ?

L’approche  de la théorie des cordes (supercordes) propose  l’unification des 4 dimensions de l’univers et de leur champ de force, dont la gravitation.

Pour ce faire elle développe un axiome « raisonné » de dimension 10.

A partir des 4 dimensions appartenant à la dimension macroscopique, la théorie des cordes s’étaye sur la mise en place de 6 dimensions spatiales  supplémentaires. Indétectables, enroulées sur elles-mêmes, ces minuscules  « formes »  vibreraient comme des cordes.

Les différentes vibrations produites créeraient, suivant leur portée vibrationnelle, les briques subtiles qui soutiennent l’univers.

Ces minuscules dimensions pourraient en outre déterminer les bases constantes de l’équilibre cosmique.

Ces « dimensions » supplémentaires indétectables, car tellement microscopiques, seraient enroulées sur elles-mêmes autour de chaque grain d’espace-temps. Ainsi nous retrouverions ces 6 grandeurs indétectables arrimées aux quatre dimensions que chaque grain d’espace-temps transmet.

Ces 6 « dimensions » ou dispositions supplémentaires ajoutées aux 4 dimensions fondamentales, (3 spatiales et une temporelle) portent à 10 les invariances dont cette théorie « mathématique » a besoin pour s’établir.

Ces nouvelles « capacités », au nombre de 10, permettraient la compréhension d’un espace-temps où les vibrations émises se détermineraient sous forme de cordes vibrationnelles super-mentales.

La manière dont elles « seraient pincées » produirait l’émergence soit d’une particule de lumière soit d’un quark, soit d’un neutrino … soit, pourquoi pas… d’une particule du Verbe.

« La mélodie secrète de l’Univers » ? (Trinh Xuan Thuan, astrophysicien).

Dans cet univers à « Capacité 10 » avec une bonne dose de liberté intérieure nous pourrions aussi y déceler l’interrelation entre la vie de l’Univers macroscopique ainsi que de ses lois, avec les lois naturelles régissant notre univers cortical.

Un emboitement des 4 dimensions universelles et des 6 couches feuilletées du Cortex Humain aboutirait à la maturation de cette invariance 10 que la théorie des cordes soutient.

Le 6 : siège des informations qui circulent dans la structure corticale feuilletée transportées par l’influx ambulant.

Le 10 : est aussi la capacité qu’a la structure spirituelle corticale pour s’inscrire dans le réel. Complétude de la présence. Réalisation de son essence.

Depuis le point source de l’apparition de l’univers dans lequel nous vivons, univers macroscopique et univers cérébral sont en interaction.

Une maturation cyclique dans l’invisible se serait opérée  suivant un modèle que peut en donner notre cortex pensant. 

L’Univers ou « la grande pensée universelle » a maturé la mise au monde de notre corticalité.

Quand le moment cyclique s’est présenté, une structure visible s’est déployée : notre corticalité qui porte en son sein l'invisibilité des phénomènes.

La naissance de la structure à 6 couches de notre cortex pourrait rendre compte de son évolution dans le visible : notre cortex de Vivant-Parlant devait être l’aboutissement d’une forme de conscience invisible et universelle à l’œuvre.

Cela pourrait peut-être « expliquer » les 10 aptitudes vibratoires nécessaires pour qu’une certaine essence du monde soit discernée. 

L’emboitement des 4 dimensions espace-temps et des 6 couches du cerveau aboutirait à la capacité structurelle de compréhension que l’humain doit dévoiler.

La grande interrogation de l’Homme ne serait-elle pas de comprendre le fonctionnement universel afin d’aborder la connaissance incarnée vivante ?

Se pose aujourd’hui de manière aigüe la question de notre présence réfléchissante au sein de cet  univers ainsi que de notre participation subtile, invisible dans notre relation non seulement de questionneur mais aussi de « co-créateur » de l’univers.

Marier la physique quantique, la théorie des cordes… et la théorie de la relativité générale, nécessité cyclique ressentie pour être dans l’information subtile qui préside aux mouvements célestes.

Cela est lié sans doute au champ vibrationnel du grand cerveau cosmique à l’œuvre de conscience.

Le moment est venu de vivre nous-mêmes une transfiguration spirituelle entre les deux assises de notre cortex que sont nos hémisphères pour déployer des qualités subtiles, vibrationnelles, holistiques qui permettent de prendre les commandes de la connaissance.

Dès l’instant où nous nous interrogeons, nous pratiquons des rapprochements dans lesquels nous trouvons sans cesse des fragments de sens à ce qui anime notre moteur de la pensée.

Ainsi lorsque je lis que les 5 théories des supercordes seraient des théories duales reflétant une théorie centrale : la théorie M, je fais le rapprochement avec les 5 premières couches corticales qui traitent de l’information inoculée dans la première instance. 

Initiation primordiale qui se développe en suivant un cheminement entre diffusion, médiation, communion  (côté hémisphère droit) et séparation, exclusion et non coexistence (de l’hémisphère analytique gauche) comme les éléments bosoniques et fermioniques nous le montrent dans leur supersymétrie quantique. Symétrie inversée.

La construction d’un méta-modèle deviendrait possible.

D’ailleurs si l’on s’attarde sur les mots de théorie et de théorème ne voit-on pas le terme de « théos » qui inaugure la part métaphysique d’une approche.

 « La profondeur d'une pensée est fonction du risque que l'on y court.»  Emil Michel Cioran

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