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Interprétation Quantique
10 mai 2016

Phénomène Réel, phénomène Observé : phénomène Verbal

« Ceux qui dissertent sur la nature de l’esprit devraient s’intéresser au code dont se sert l’espèce humaine pour parler et comprendre »

                                         Steven Pinker

 Phénomène du Verbe.

Combien de discussions, d’émois, de temps, liés à la question du sens de la vie consciente.

«  On peut directement dire au lieu de : cette proposition a tel ou tel sens, cette proposition figure telle ou telle situation » Ludwig Wittgenstein

Les grandes questions concernant  les lois macroscopiques et régulières de la Relativité  ou les questions soulevées par les lois indéterministes de la physique quantique trouvent à se développer dans une structure bien réelle : celle de notre néocortex.

C’est en soi une structure universelle qui  est inscrite dans notre corticalité établie sur 6 couches visibles à l’œil nu (6 paroles) se subdivisant en 10 strates (10 actes).

Dans les strates feuilletées qui constituent l’écorce cérébrale se trouve le siège de toutes nos approches conscientisées. Chaque strate est constituée de cellules différentes dont les aptitudes correspondent à une maîtrise différente de l’influx nerveux, vital qui s’y implante.

« La forme est la possibilité de la structure »Ludwig Wittgenstein

Chaque niveau est en soi un univers informé. Encore faut-il être averti de ce puissant atout. Chaque couche de notre néocortex, établie sur deux hémisphères fonctionnellement distincts, réserve en soi des trésors d’intuition et de continuité élaborée.

Cette traversée de l’influx informé s’étage sur quatre niveaux.

Les trois premiers niveaux sont des étapes ascensionnelles qui permettent d’élaborer et de donner « corps » à une information initiale qui se développe jusqu’à sa conclusion en niveau quatre. Ce niveau quatre enregistre une terminaison dont notre intériorité vérifie la justesse. Dévoilement du sens. Relance.

Notre cortex est une structure stabilisée dans la laquelle le fonctionnement subtil, qui lui donne vie, est évolutif. Notre néocortex (dont la masse du cerveau représente le corps développé) est structuré sur une architecture qui crée un continuum.

Dominique Aubier dans la « Face cachée du cerveau »  décrit comment les six couches s’activent « pour organiser chacune son style d’action, en fonction de la permanence de l’Echange latéral et de l’ascension énergétique verticale »

La structure « 6-10 »  est une structure de « capacité systémique ». Elle ne peut en aucun cas être considérée comme un état d’esprit. Elle est en soi une compétence adaptée. Elle fixe sous forme de « signes » la vibration universelle qui lui parvient. Elle « épouse » les grands cycles à l’œuvre tout en captant l’information infiniment brève qui dicte une poussée énergétisée qui construit, elle-même des cycles.

Le codage de l’influx nerveux se fait par modulation de fréquence. Les « lettres » en répondent. Nous en percevons les codes subtils. Bien des travaux ciblent cet horizon que serait cette connaissance affinée des processus de la Connaissance.

D’ailleurs la physicienne Mioara Schächter dit au cours d’une conférence «  j’ai abouti à construire une chose…que j’ai appelé l’alphabet quantique : théorie physico-épistémologique. »

Pour apprendre à se diriger dans ce « maquis » il serait peut-être important de se pencher sur les structures qualifiantes issues de notre moteur cérébral. L’approche systémique y joue à fond. La voie systémique nourrie à la connaissance de la répartition cytoarchitectonique des neurones permettrait l’épanouissement d’un regard éveillé à une nouvelle circulation de l’information entre Dedans-Dehors.

Mioara Schächter parle de « conceptualisation d’un réel physique qui apporterait un changement cognitif essentiel ». Nouvelle donne de conscience.

Comment s’élabore et se transmet l’information ? Que vivons-nous de ces étapes universelles infiltrées dans nos questionnements sur l’univers ?

Mioara Schächter écrit : «  J’ai dirigé les regards sur la couche sémantique qui se trouve sous les mots que l’on emploie. Il faudra bien y plonger pour forger les concepts nouveaux qui manquent et en fixer les contours d’une manière qui permette de s’élever jusqu’à des syntaxisations ».

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