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Interprétation Quantique
3 mai 2017

Changement de plan de connaissance ?

« Rien ne saurait démontrer de façon plus évidente que le récit de l’origine du monde correspond à l’origine de la conscience du monde, qu’en réalité l’un ne va pas sans l’autre. »

                                                                       Marie Louise Von Franz

Comment repérer l’arc-en-ciel de la connaissance qui, pour un de ses piliers, s’appuierait sur  des fondements issus des mémoires symboliques et traditionnelles et dont l’autre pilier reposerait sur les puissances objectives dont le destin est de fournir des « éclaircissements » aux phénomènes.

Le pont jeté entre ces deux lectures de l’univers donnerait accès à la connaissance.

La Science cherche par la voie de la physique fondamentale la théorie de l’unification qui engloberait le tout. Dans la connaissance universelle, peut-on augurer des réponses éveillées si la conscience du territoire structuré qui en accueille le désir n’est pas déployée : notre structure corticale n’est-elle pas au centre ?

Notre tête parleuse,  cette puissance, serait à l’œuvre de recueil de décryptage et de transmission consciente.

Avec ses six couches actives et ses dix strates subtiles notre cortex réfléchirait et serait bâti en reflet du fonctionnement universel. Il rendrait une image fidèle des profondeurs « impliées »  en les dépliant lors de la traversée des différentes étapes corticales qu’emprunte  l’information qui court vers son éclosion.

Connaissance : mot si simple et si insaisissable à la fois.

Connaissance entendue comme ce qui fit naissance, est certes un effet de langage, mais plus amplement une invitation à voir un avènement dans ce qui fait dévoilement.

 La connaissance pourrait-elle s’apparenter à un lire autrement le monde ? Donc à le dire autrement…

 Connaissance vient du verbe Noscere qui en latin souligne le fait d’être informé.

Aujourd’hui… nous sommes informés que, dans le monde de la Physique, la notion de particule élémentaire serait en train de vivre une révolution.

Autre théorie en déploiement.

Les entités élémentaires ne seraient plus des particules. Ce diminutif « particula » issu de pars, partis a forgé le regard des Hommes mais aujourd’hui ces parties si « infiniment »… infimes ne seraient donc plus le tissu du fond de l’univers.

Pour une partie de la science physique l’univers ne serait plus constitué de corpuscules mais aurait son avènement dans un fond vibratoire et sonore.

Est-ce une invitation dans le destin des Hommes à revisiter le fondement de l’univers tel qu’ils l’étayaient jusqu’alors ?

Une nouvelle représentation du monde émergerait-elle ?

L’incommensurabilité et le manque de convergence dont souffre la diffusion fondamentale de l’interrogation scientifique ne serait-elle pas liée à l’ignorance du bassin (notre cerveau) au sein duquel se traitent toutes les informations ?

Autant celles déposées dans la mémoire du monde, que celles en train de se déployer dans le présent du monde.

L’objectivité de la puissance théorique est-elle encore nécessaire comme étape formatrice ?

Werner Heisenberg témoigne d’une discussion avec Albert Einstein où celui-ci lui disait « Seule la théorie décide de ce que l’on peut observer ».

Où et à quelle époque une théorie dans son sens profond de considération (théôrô en grec moderne : considérer) se déploie dans le champ du monde ?

Est-ce un hasard ?

D’après la Gnose de Princeton, il n’y aurait qu’un sujet cosmique dont les humains réfléchiraient le principe.

« L’univers est dans son ensemble et dans son unité conscient de lui-même » développent  les gnostiques de Princeton. Ces savants, physiciens, astrophysiciens mettent en opposition dynamique ce que l’on nomme esprit et la matière.

Ils soulignent l’inversion qui se produirait entre le principe source et son précipité phénoménal.

La présence de ce principe ferait le « je » signifiant ce principe.

« Ça pense dans l’univers… puisque je pense ».

La musique n’existerait pas sans l’instrument qui la fait résonner.

Ainsi entre le Nouménal, réalité originelle et le phénoménal une bascule se produit.

Ce retournement, ce renversement ne se produit-il pas déjà dans notre système cortical lors du phénomène de décussation des fibres nerveuses où les grandes fonctions cérébrales croisent en X la ligne médiane entre cortex et moelle épinière ?

La décussation se situe à la jonction de la tête et du corps. Elle est le lieu de transbordement de l’information originelle à sa traduction qui implique une transposition et un changement de code.

« L’inversion existe entre le cortex et le corps. Le cortex se présente comme l’entité tournée vers le dedans là où l’organisme devient la puissance révélatrice tournée vers le dehors » « De l’intériorité de l’informant surgit l’extériorité de la protéine » Dominique Aubier.

C’est ainsi que se présente la bascule puissante du Dedans vers le Dehors.

Passage pour les scientifiques gnostiques de Princeton de l’Endroit à l’Envers.

Du dedans informé au dehors exprimé.

Passage de l’intelligibilité pure au phénomène.

Ainsi je ne perçois pas les fulgurances de mon cerveau qui traite des informations qui le frôlent et s’y implantent. Pas plus que je ne suis le produit des descriptions qui en sont faites.

Traversés et producteurs d’interprétations nous pouvons affirmer que « je est un autre ».

 « La subjectivité est précisément le nœud et le dénouement -le nœud ou le dénouement- de l’essence et de l’autre de l’essence » Emmanuel Lévinas.

« Être autrement qu’être » dit-il.

Ainsi tout domaine abordé par la pensée demande une vraie percée du sens déjà déposé dans le monde culturel des différentes époques et civilisations.

Sommes-nous seulement des chercheurs d’inédit ou bien sondons-nous, malgré nous, des champs mémoriels déposés dans le grand cerveau cosmique ?

Sommes-nous en train de produire l’élément protéinique dont le monde à besoin pour conforter son assise ?

Sommes-nous peu à peu guidés depuis l’ADN primal vers le dévoilement des grands archétypes qui structurent l’univers ?

L’univers qui loin d’être seulement une expression matérielle d’ordonnancement de forces serait aussi le creuset d’une puissance mentale à l’œuvre ? La gnose de Princeton dit qu'un alphabet universel en serait la trame.

La mémoire d’un principe à l’endroit de la source, essentiel, intelligible en un mot nouménal, serait à considérer c'est-à-dire à théoriser selon le sens étymologique de théôrô : considérer.

Chaque disposition de l’esprit, chaque conquête scientifique, chaque champ poétique serait une variation expressive d’une information filtrée par les dispositions et organisations corticales de chacun.

Ainsi chaque peuple, chaque langue occupe d’après Dominique Aubier une place spécifique dans le cortex que représente aussi la Terre visée par l’énergie cosmique, comme un neurone à l’œuvre.

C’est ainsi que des invariants sont repérables dans toutes les civilisations.

Motif unique oblige !

Ces invariants symboliques peuvent paraître ésotériques tant on ne peut en épuiser le sens mais ils sont surtout l’émergence d’un grand bassin de connaissance qui se partage au sein de la diversité des hommes.

Ainsi les nombres 6, 10, 26 en émergence dans la théorie des cordes sont-ils connotés d’une puissance « algébrique » et « métaphysique » qui résonne dans la mémoire des mondes.

Ne pourraient-ils pas être rapprochés du dévoilement et de la transmission qui éclairent la prévalence de la structure de notre cerveau pensant l’Essence ?

Pourrions-nous voir là les grands traits qui illustrent la théorie des cordes ?

« La science déchiffre la pensée primordiale dont l’univers est le langage » la Gnose de Princeton

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