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Interprétation Quantique
31 mai 2017

Remonter vers l'univers initial

«  La science qui est connaissance à l’envers, sollicite une remise à l’endroit du langage déchiffré qu’elle découvre. Cette remise à l’endroit est un acte de participation »

                                   Aimé Michel

Que nous propose le monde de la recherche ?

 Sommes-nous encore dans la vision naïve d’une percée purement explicative des phénomènes ?

Pouvons-nous accepter une remise en question du temps et de l’espace dans leurs dimensions classiques telles que la science les a fixées dans la mémoire du monde occidental ?

Pouvons-nous nous ouvrir à d’autres lectures déjà déposées et stratifiées dans la pensée des hommes,  toutes issues d’une volonté ancestrale de donner du sens ?

Lecture « impliquée » que celle de certaines formes de civilisation, lecture « expliquée » que celle du monde occidental en appétit de science ?

Pourrions-nous envisager les approches successives de l’univers comme une lecture « étagée » soumise aux processus de dépôt de l’information non seulement dans les strates du cortex humain, mais aussi du cortex que représente la Terre avec ses étapes de formation ainsi que le Grand Cortex qu’est l’univers englobant avec ses phases de « respiration » ?

C’est en cela que joue l’esprit systémique.

Dans les temps anciens, les mystères étaient gardés par les exigences de l’ésotérisme ; aujourd’hui ils sont protégés par la structure rationaliste de la conscience occidentale.

L’élément originel ne peut être dit mais, cependant, il est approché, pensé, mis en équation. Les approches scientifiques veulent en dévoiler les secrets.

Tout travail de percée de la science rejoint la volonté d’élucidation des phénomènes premiers.

Tout est énigme pour la science. Elle ne peut pourtant pas se confronter à la question du mystère et du Verbe.

La Science est-elle consciente d’elle-même et de sa propre localisation dans le crâne-monde ?

Les pensées dans le « crâne-monde » suivent les mêmes étapes et dévoilements que les pensées individuelles.

Elles suivent des procédures invisibles et se prononcent  peu à peu. Comme une pensée s’élabore et peut être ainsi émise dans sa résonnance.

L’implantation de l’information ainsi que les échanges permanents d’un hémisphère à l’autre qui en construisent la symbolique ne sont pas perçus. Ainsi une forme de cohérence nous échappe. Elle est cependant le ciment invisible de notre assise de la conscience.

C’est ainsi que peu à peu, une mise en forme se déploie lors de processus qui ne peuvent être perçus que dans une émergence qui en fixe les contours. Le moment du saisissement de l’idée est fixé et l’énonciation a lieu… à condition que nous n’en perdions pas le fil…

La conscience « in-volue » c'est-à-dire s’incarne et évolue en  suivant des architectures précises. Archétypales.

Pour certains fondateurs de l’approche quantique, aucune preuve ne permet de penser qu’il y ait autre chose que la conscience ou l’esprit à l’origine de toute lecture, de toute explication, de toute démonstration.

Pour d’autres, les positionnements mentaux définissent l’événement observé.

Tous flirtent avec la notion d’archétype.

Dans le fond réflexif du monde, la recherche est à l’unification.

La visée suprême de la physique contemporaine est de trouver la puissance de cette unification.

Une nouvelle vision englobante devrait en émerger.

Cette vision appartient au Crâne-Terre.

« …je ne crois pas à un effet causal direct d’une découverte ou d’une théorie scientifique mais à une sorte de prolifération souterraine, souvent inconsciente, des comportements qui sont impliqués, dans cette nouvelle connaissance »

René Berger

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