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Interprétation Quantique
1 septembre 2017

S'orienter autrement

«  Enfonce-toi dans l’inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer »

                                                      René Char

Là, maintenant.

S’obliger à s’orienter autrement.

Sans se sentir désorienté.

Quitter les rives connues d’une parole qui se cramponne à la rationalité.

Le raisonnement  qui  invoque… la nécessité de la « raison »… est-il en cela une pensée nourricière et libératrice de sens dont l’époque a besoin ?

Depuis le milieu du XXème siècle des sages rencontrent des scientifiques pour  créer un autre champ psychique humain. Une autre résonance.

« Je nomme transcendantale toute connaissance qui s’occupe en général moins des objets que de notre mode de connaissance des objets ... »  Emmanuel Kant.

Un mouvement initié dans les années soixante du siècle dernier creuse l’Être et l’invite à être autrement que le pur commentateur d’un objet de réflexion.

Il doit être initié à en être, aussi, le sujet.

Trouver son génie, c'est-à-dire l’art de fortifier ses intuitions créatrices.

Invité à unifier en soi les tendances analysantes et inspirées.

Se sentir concerné par ce centre « névralgique » (dans le sens essentiel et central) si puissant qu’est le cerveau avec son pouvoir de pilotage cohérent, forcément cohérent comme aurait dit Marguerite Duras !

Se permettre de générer et de développer un champ réflexif inédit en consacrant  une attention toute particulière à la fonction de la Tête.

 Encore faut-il  accepter d’y examiner son statut de « motif absolu » (Dominique Aubier) ou de « structure absolue » (Raymond Abellio) dont toute l’humanité a exploré des territoires intérieurs à travers ses mythes, ses religions, ses rituels.

Ne pas se contenter de dire, comme certains scientifiques qui se claquemurent dans leurs certitudes … psychologiques,  que l’égo mènerait le bal de ce questionnement.

Se poser la question de la centralité de notre fonction cérébrale comme plaque tournante du réel n’est pas un questionnement narcissique mais bien ontologique.

Dès l’instant où la question de l’ontologie, c'est-à-dire de la place du vivant-parlant,  est envisagée comme centrale et qu’elle nous pousse à  cibler le fonctionnement des microstructures du cortex comme récupératrices d’informations subtiles, des voix s’élèvent pour en dénoncer le côté fantaisiste.

Pourtant …

S’occuper du mode de connaissance des objets tout en s’occupant du modèle des modèles : notre cerveau, qui conçoit et développe cette connaissance est une démarche systémique et holistique.

Peut-on soutenir que la structure même du cerveau n’intervient en aucune manière dans la qualité de l’information qui est épinglée et analysée ?

Que sait-on de ses dispositions cellulaires, de leurs processus quantiques traitant d’une information impalpable qui s’infiltre et suit des réseaux qui font éclore nos facultés ?

Peut-on encore penser que seule la démarche qui met l’objet à distance de soi est une approche raisonnable et même rationnelle ?

Ne serait-ce pas là seulement une opinion ?

Que penser de l’enseignement sur le cerveau que transmet le sorcier Yaqui à l’ethnologue Castaneda ?

 « Il y a une possibilité épistémologique à exploiter dans le rapprochement connaissance et sciences » Paul Forlot  biologiste

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