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Interprétation Quantique
28 mai 2018

L'interdépendance universelle

« L’unité fondamentale de l’Univers n’est pas seulement la caractéristique centrale de l’expérience mystique, elle est aussi l’une des révélations les plus importantes de la physique moderne ».

                      Fritjof Capra dans « Le Tao de la physique »

A la toute fin du livre «Le grand roman de la physique quantique », Manjit Kumar écrit « Cinquante années de « rumination consciente » n’avaient pas permis à Einstein de découvrir une théorie complète : La théorie du champ unifié ».

Peut-on dissocier la recherche d’unification des forces fondamentales de la physique,  du concept d’Unité lié à la puissance d’une matrice primordiale, source de la réalité ?

« Quel est le Tout nouveau qui émerge ? Quels sont les caractères propres de la méta-structure de représentation ? » interroge Mioara Schächter. « Toutes nos actions découlent de notre pensée, poursuit-elle. Celle-ci est frappée au sceau des structures logiques et probabilistes qui agissent dans nos esprits ».

Les structures logiques et probabilistes agissent-elles seulement dans nos esprits ou sont-elles, elles-mêmes, intrinsèquement logiques et probabilistes dans le champ universel de ce qui pourrait être considéré, sur le plan méta-rationnel, comme un grand Cerveau à l’œuvre ? 

« Le postulat de l’interdépendance universelle fonde la structure absolue » Raymond Abellio dans « Approche de la nouvelle gnose ».

Nous cherchons les liens et les explications des interconnexions subtiles qui présideraient à la co-dépendance et à l’équilibre de tous les systèmes qui soutiennent l’univers.

« On retrouve dans un proton, holographiquement, toute l’information de la masse de l’univers » commente Nassim Haramein.

L’interconnexion créerait les systèmes d’organisation qui sous-tendent le réel.

Est-ce là qu’intervient la notion  de conscience ?

« La conscience, continue Nassim Haramein, est présente à l’intérieur de nous puisqu’on est fait de protons et que ces protons ont l’information et sont connectés l’un à l’autre par intrication et donc que nous avons accès cette information. Pourrait-on appeler cette information : la conscience ? »

Mais où donc serait saisi et traduit le système qui devient conscient de lui-même ?  

Ce système informé essaie d’épingler sa propre complexité à travers des outils scientifiques qui en sont, aujourd’hui, les véhicules privilégiés.

Pourtant « l’alchimie du verbe » pousse à la nécessité de réaliser qu’une structure sous-jacente en dirige l’exploration.

 Pour Nassim Haramein le siège de la conscience ne serait pas dans le cerveau lui-même.

Ne pourrait-on pas cependant dépasser l’appréhension purement mentale d’un cerveau centralisateur.

Pourrait-on en apprécier sa fonction de réflecteur et d'ordonnateur de l'Information cohérente et unitaire qui maintient l’Univers ?

Cette fonction réflexive, dans le sens de miroir, aurait son assise dans la structure même de notre cortex parlant.

Notre structure corticale peut-elle être le siège de la conscience ou bien est-elle un point de bascule déchiffrant le dévoilement du réel ?

Nous pourrions peut-être considérer cette structure corticale, aux paramètres encore « cachés »,  comme une  « table d’orientation » à l’œuvre.

L’univers trouverait là son émergence conscientisée par les voies systémiques qui s’y développent.  

Le vivant-parlant et sa structure corticale, siège de toutes les traductions… donc des anticipations et des… illusions.

Tout champ universel serait conscience et  la matière serait une partie d'expression de cette conscience ; ainsi, nous pourrions imaginer que notre cortex structurel fait partie d’un plan évolutif prenant en compte l'engendrement des processus évolutifs et leur co-dépendance.

La résonnance vibratoire est contenue dans l’interrelation des informations qui maintiennent la structure du système universel lui-même.

Le cortex ne serait-il pas une antenne couplée avec le champ d’information pure ?

Cet angle d'approche nous permettrait d'aborder la question de l'unification sous un éclairage révélateur.

En un mot existerait-il une « théorie unitaire », comme le nomme Dominique Aubier dans  « La Face cachée du cerveau », théorie  « capable d’aimanter les nombreux savoirs » ?

Complétude, finitude… intégralité.

La recherche d’unité n’est-elle pas la plus haute visée du champ de la pensée humaine ?

  « Nous sommes en train d’affirmer que la vision pénétrante est une énergie qui illumine l’activité du cerveau »  David Bohm et Krishnamurti dans « Le temps aboli ».  

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