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Interprétation Quantique
17 octobre 2019

L'interrelation visée et "en-visagée"

«  Les Gnostiques (scientifiques unis dans le cadre de la Gnose de Princeton) considèrent que « l’Endroit » subjectif du cerveau, c’est-à-dire le champ de conscience, loin d’être une anomalie dans l’univers, est un révélateur du monde fondamental des réalités »

                             Raymond Ruyer

Que projetons-nous sur l’écran complexe des champs d‘investigation que nous faisons nôtres.

Quel est le foyer qui en nourrit l’énergie sans cesse reconduite ?

De quels processus se nourrissent  les forces convergentes qui œuvrent à la pensée systémique du monde… si ce ne sont ceux de notre cerveau dans la pratique de son architecture à 6 couches, de son assise sur 2 hémisphères, des réseaux qui l’irriguent et de son activité d’interface dans les échanges « Dedans-Dehors ».

Toute pratique scientifique ne devrait-elle intégrer une interrogation sur la thématique de la réflexivité et de l’intersubjectivité ?

«  La pensée dit Alain Prochiantz est le rapport que tout être vivant entretient avec son milieu »

« La science est un produit de la culture au même titre que la musique » écrit  Ilya Prigogine  dans « La fin des certitudes ».

Le terme Intersubjectivité est sans doute sulfureux pour une certaine rationalité qui  peut y voir planer l’ombre d’une « dérive des continents mentaux ».  L’intersubjectivité, pourtant, n’altère en rien les puissantes interrogations qui sont le moteur de la recherche de sens.

«  La subjectivité transcendantale est une subjectivité révélée, savoir à elle-même et à autrui, et à ce titre elle est intersubjectivité » Merleau-Ponty.

Elle aide à déployer des capacités qui seraient restées inertes sans la vibration de nos neurones miroirs activant un champ précis d’aptitudes. Miroitement et réfléchissement stimulent la nécessité d’articuler des passerelles entre deux lectures du monde logées, tout d’abord, dans nos hémisphères cérébraux. 

Foyer d’élaboration que l’intersubjectivité ?

La réalité extérieure cosmique : le Réel, serait-il totalement indépendant de nos consciences et de nos capacités cognitives à le déceler, lui le Réel ?

Vouloir prouver qu’un domaine existe en soi, indépendamment du sujet qui le pense est une époque dans la perception de l’univers. Cette pensée rationnelle ne traduit-elle pas une étape corticale qui lui en a suggéré la posture et qui aujourd’hui doit être revisitée dans la perspective de l’ouverture d'un autre champ d’aperception ?

Comment Le Réel serait-il en existence en dehors de toute prise de conscience de son existence ? Le réel est certes impensable, imprononçable mais il ne cesse d’être englobant, présent dans nos approches, nos discussions, nos positionnements. Ne se profile-t-il pas à travers la question de la Conscience ?

Il irradierait  la conscience.

Serait-il un virtuel quantique qui se déploierait dans les champs de forme que nous connaissons ?

« Au-delà du monde de la mécanique quantique, il existe une autre dimension cachée…un processus de transmutation d’un centre actif, qui conduit à un état stable, est accompagné de l’autoreproduction et de phénomènes d’expansion associés à une transmutation ultérieure créées par une réalité invisible » écrit Wolfgang Pauli le physicien  à Carl G. Jung.

Quelle est cette réalité invisible ?

Quelle est la matrice commune capable d’unir le monde du psychisme et celui de la matière ?

Ne pourrait-on pas y voir une intelligence abstraite, un cerveau évanescent en dehors du temps et de l’espace à quatre dimensions qui, à travers un influx nerveux éthéré, informerait le monde de la matière tout en y disposant un centre de prise de conscience : notre néocortex réflecteur et émetteur à 6 couches et 10 strates qui pourraient ainsi réensemencer la nature de cette connaissance de l’absolu qui s’y infuse.

La conscience réflexive ne nous inviterait-elle pas à penser à notre présence comme co-créatrice ?

Explorer une fonction de relation en miroir que matière et psychisme entretiendraient dans un espace cosmique que l’on pourrait qualifier de Grand Cerveau : cerveau magistral, est-ce si déraisonnable ?

« Enfonce-toi dans l’inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer. » René Char

Ne sommes-nous pas porteurs de deux hémisphères dont l’un serait en lien avec un Hémisphère Sublime et invisible… l’autre en serait le saisissement matérialisé, porteur de la faculté discursive.

 « Nous autres hommes sommes chargés de parfaire la part de l’Univers qui nous appartient en propre, le monde de l’homme ». Martin Buber

Ne pourrait-on pas accepter, par interprétation anagogique, qu’un influx nerveux universel nous « in-forme » ?

 Ordre impliqué. Implié, implicite (David Bohm)

Un Ordre profond au-delà de la notion d’espace-temps embrasserait matière et esprit.

La question de l’univers sonore englobant mais encore inenvisageable qu’est « l’être-mère » ne suffit-elle pas à ouvrir une question abyssale ?

 Le fœtus contenu dans l’univers aquatique et utérin de la mère ne peut, encore, connaître les lois qui président à la vie de la « fonction-mère-cerveau » qui l’englobe et par qui,  pourtant, une information venant d’un autre univers aérien et informé lui parvient.

 Préparation subtile et subtilité préparatoire à l’ouverture de la question sur notre place de traducteur subjectif d’un univers dont, à partir de notre plate-forme, nous signifions un formalisme à son endroit.

S’interroger sur le rapport entre physique et psychisme n’est-ce pas ouvrir la question d’un influx nerveux universel ainsi que sa traduction dans l’aspect matérialisé du monde surgissant tous deux d’une même enceinte : l’Unus Mundus comme le nommaient Carl G. Jung et Wolfgang Pauli.

Que savons-nous exactement de cet univers incommensurable que nous abritons dans notre boite crânienne ?

« Un Logiciel universel, habité d’un système, est à la base de tout le Réel. Ce logiciel originel traversé par l’énergie du système Alef, reproduit son principe d’origine : un cerveau parlant. L’Homme, créature terminale sur l’arbre phylogénétique porte dans sa boite crânienne l’organe qui restitue les données premières […]. L’univers s’est donc développé selon les lois visibles dans l’anatomie cérébrale ». C'est ainsi que Francis Pierson résume la pensée de Dominique Aubier.

 La structure néocorticale à 6 couches réfléchirait le Principe : « l’Archè ».   

Comment réfléchissons-nous et que réfléchissons-nous dans cet acte réflexif ?

Une nouvelle vision de notre présence active dans l’univers est en train de naître. Cette vision dirigée vers l’unification suppose notre implication conscientisée du phénomène universel qu’est en soi notre univers cérébral.

La notion d’infiniment vibratoire est-elle contemporaine de la prise de conscience de la notion de transfert née dans les années 1920 en même temps qu’émergeait une pensée scientifique quantique ?

« La substance de l’infiniment petit est contemporaine de la relation » Gaston Bachelard

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