Petit aparté

La mort d’une forme d’approche sacrée de l’Univers serait la mort d’une partie de l’univers dans lequel nous sommes présents.

Partie invisible, la plénitude du vide est cependant pourvoyeuse  d’une formidable énergie d’inspiration et de maintien de notre si petit univers de condensation matérielle.

 La perte d’un œil réduit la perception de profondeur, ainsi la perte de la notion du mystère imprononçable pour l’instant, ravale à la platitude du linéaire. Nous sommes taillés court…

La souveraineté  de la vision scientifique, jusqu’il y a peu, faisait pâlir tout sens holistique. Fonction détergente que la sienne qui jusqu’alors jetait l’intangible comme un tissage fané de la conscience.

Aujourd’hui pourtant, la notion mystérieuse d’un ordre implié est inscrite dans le psychisme du monde. Ainsi les dimensions supplémentaires non perçues, sur lesquelles la théorie des cordes déploie la recherche d’une théorie du tout ; ainsi l’existence de branes, membranes qui vibreraient dans des dimensions supplémentaires ne soulèveraient-elles pas l’idée qu’une libération subtile est à l’œuvre ?

Divin, sublime, savoureux dépassement …que de faire danser neurones et cellules gliales dans un champ souverain qu’est notre cerveau, miroir de l’univers s’infiltrant en lui au sein de ses atomes ; atomes gardiens des mémoires sauvegardées de la formation galactique?