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Interprétation Quantique
20 mars 2020

Aparté

« L’ordre humain ressemble au cosmos en ceci, que de temps en temps, pour renaitre à neuf, il lui faut plonger dans la flamme »

                                                               Ernst Jünger

Le motif d’amour est annonciateur.

La notion d’amour est résolution.

L’amour est le serti, couronne de la conscience.

La conscience est la traduction du désir abouti d’amour.

L’acte bienveillant en est sa métabolisation.

Une ardeur simple.

Aujourd’hui serait-ce l’amour de la vie qui engendrerait ce STOP magistral ?

L’amour n’est pas un sentiment mais la vitalité d’un Univers pensant sa condition.

Ce Stop précipite-t-il la fin d’une trop longue période d’extériorisation, de quantification qui ne sont plus à l’aune d’un mystère porté par l’Humain ?

Le grand écart, entre les sciences développant leurs savoirs et les enseignements déposés de la Connaissance, avait été le sujet phare des années 1980. L’attention spécifique que l’on aurait dû lui porter réveillait, déjà dans ces années-là, une urgence d'unification soulignée par les rencontres remarquables de scientifiques et de sages.

Nouvelles émergences, disait-on.

Un nouveau paradigme scientifique s’inscrivant au fronton  d’une nouvelle conscience planétaire, en appelait à la nécessité de « rapprocher les contraires » ainsi que le nomme Dominique Aubier.

Emboiter dans l'intelligence de la vie, l’unicité de la matière que l’occident découvrait et la vision unitaire des philosophies orientales, était le dessein d'un renouveau pressenti.

Nécessité d’intégrer la complémentarité de nos hémisphères corticaux.

Mariage qui nous aurait permis de comprendre que l’Univers dont nous sommes les traducteurs n’est pas une soupe de particules indépendantes mais un tissage dynamique et interconnecté.

Vibration, transfert permanent d’énergie et d’information devenaient les maîtres-mots.

La théorie quantique commençait à être véhiculée et à pénétrer les esprits par son aptitude à ouvrir la question holistique.

 La question englobant un phénomène du Tout n’a-t-elle pas été versée, par la suite, dans la marmite d’une mondialisation du « toujours plus », du sans limites.

L’esprit rationnel n’a pu s’ouvrir, ni accepter la conciliation créative et libératrice de l’esprit scientifique et de l’esprit traditionnel étudié par les anthropologues.

 Pourtant l’irrationalité est présente dans les comportements exorbitants de prédation et d’empoisonnement des ressources. Un certain seuil franchi, il n’a plus été possible de construire un en-face salvateur.

La science n’a pu lire clairement dans la proposition cyclique d’un rapprochement des contraires,  la complémentarité nécessaire à la préparation d’un paradigme écologique. Le mandat de la science n’est pas d’ériger du SENS mais la constitution d’un savoir qui s'auto-suffit.

L’écologie est le domaine où la question du lien, de l’interdépendance et de la systémique préside à sa destinée. Elle doit, pour celà, être nourrie de sens.

Aujourd’hui nous sommes frappés par un Stop, brutal et inimaginable. Stoppés nous-mêmes dans notre folle allure.

La Terre est en burn-out.

« A partir du Stop, commence en effet une série de mouvements d’une puissance décisionnaire incomparable avec les dynamismes ayant jusque là  manœuvré un cycle. Là où les phénomènes s’enclenchaient quasiment d’eux-mêmes, voici qu’ils demandent à être gérés avec la rigueur la plus stricte. C’est qu’un cycle nouveau doit naître de celui qui se termine. Les travaux de relaiement dépendent entièrement de la connaissance que l’on peut avoir de leur phénoménologie orthodoxe. »

Dominique Aubier dans «  La Face cachée du Cerveau ».

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