Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Interprétation Quantique
13 juin 2020

Sous la lecture du phénomène entropique de la croissance cosmique ... le cerveau : reflet quantique.

« Or voici que, de cette mise au creuset, paradoxalement ce même Homme est en train de réémerger plus que jamais en tête de la Nature : puisque justement pour s’être refondu dans le courant général d’une cosmogénèse convergente, il acquiert à nos yeux la possibilité et la qualité de former au cœur du temps et de l’espace un point singulier d’universalisation pour l’Etoffe même du monde. »

                                                     Pierre Teilhard de Chardin.

 « Les quantas de naissance » tels que les aborde Teilhard de Chardin grâce à la vision paléontologique et surtout paléoanthropologique, questionnent le sens à donner à la stratification du cosmos.

La naissance de l’humain serait à aborder comme une discontinuité, un quantum.  Suivie d’une zone fragile d’établissement, un renforcement aurait eu lieu grâce à l’empilement des feuilletages constitutifs qui en aurait consolidé « l’autoréflexion ».

1) Tout naît …et toute naissance correspond à une discontinuité ou bond.

2) Dans cette venue au monde il y a une phase de fragilité de l’établissement

3) Puis la zone d’établissement tend à s’effacer dans le temps devant l’expansion qui va provoquer une sorte d’oubli de la source.

Ce ternaire est en soi l’archétype de toute fonction organisatrice qui se déploie dans l’invisibilité de la systémique qui la guide.

Ce ternaire vise un processus d’organisation de tout l’existant, cosmos compris, mais tend à se perdre dans la mémoire universelle.

C’est ainsi que nous aurions « oublié » ces trois premières phases « natives et symboliques » de l’Univers.

En tant qu’espèce humaine fondamentalement réflexive, douée de parole nous aurions, cependant, enregistré dans nos cellules constitutives, la multiplication et ses ramifications qui se ré-enrouleraient sur elles-mêmes par micronisation donnant ainsi naissance à notre cerveau.

Est-ce à rapprocher de l’exégèse de Dominique Aubier, qui s’appuyant sur la tradition hébraïque, a su derrière le texte et la lettre, révéler le réfléchissement cosmique et sa réflexion que renvoie notre néocortex de vivant-parlant comme assise de la conscience et du réel.

Néocortex dont le fonctionnement archétypal serait un concentré actif, microscopique et quantique de la genèse de notre univers.

Pierre Teilhard de Chardin écrit dans  « L’apparition de l’homme » : « Un véritable phylum, mais un phylum rapidement convergent sur soi par double effet de coréflexion et de serrage planétaire ; et, par suite, un phylum passant du régime normal d’évolution subie à celui d’évolution auto-dirigée ».

L’analyse du phylum humain met en présence d’un « blanc initial » comparable à un bond qualitatif initiant pour nous, les Hommes … « le pas individuel de la Réflexion ».

Notre néocortex avec ses stratifications et ses spécifications cycliques engendrées, n’en serait-il pas la réverbération quantique et systémique ?

Notre néocortex en serait-il la mémoire présentielle ?

Notre néocortex serait-il le relevé d’une méta-mutation de l’organisation cosmique ?

Lorsque la science sonde l’univers dans ses limites extrèmes, cette recherche pourrait-elle être mise en corrélation avec le sondage de l’infiniment petit compressé dans notre univers cérébral ?

Les processus à l’œuvre qui composent et structurent l’évolution cosmique laissent des traces, des feuilletages, dont l’étude de la formation et de l’évolution du cosmos,  la cosmogénèse, atteste des processus inscrits.

La matière se serait peu à peu auto-organisée, soutenue par la mémoire de ses arrangements. Elle se serait complexifiée jusqu’à développer une centration, engrammant ainsi une complexité et un accroissement de la « conscience ».

 « Ainsi s’expliquait, au fil des temps géologiques, la montée tenace, irréversible, de la Cérébration et de la Conscience à la surface de la Terre. Et ainsi prenait sa pleine signification à mes yeux le phénomène hominisant de la Réflexion, point critique « cosmique », inévitablement rencontré et traversé à un moment donné par toute Matière portée à un certain excès de température psychique et d’organisation  » écrit Pierre Teilhard de Chardin dans  « Le Phénomène Humain » .

S’appuyer sur une lecture cosmo-génétique n’est-ce pas apprivoiser, peut-être, l’idée que notre cerveau et son manteau cortical sont un micro-univers reflétant, réfléchissant le méga-univers ?

« Tout ce qui est en haut est comme en bas et tout ce qui est en bas est comme en haut » … Est-ce cela qui serait à comprendre ?

Les mythes de création ne proclament-ils pas la naissance d’un événement primordial et d’une situation cosmique qui en enregistre la poussée vitale ?

La terre et sa substance, n’a-t-elle pas abrité, dans sa croissance et sa complexification initiales, l’intensification et la concentration de certains arrangements chargés de psychisme, contrepoint de la densification matérielle.

Les hémisphères se mettant en place ?

Le tout sur fond vibratoire et sonore d’un méga-univers où pulsation, oscillation, et onde ont donné naissance à des formes concrètes d’organisation.

Tous les mythes en sont le dépôt mémorisé.  

D’après Mircea Eliade « Le mythe est solidaire de l’ontologie : Il ne parle que des réalités….de ce qui s’est pleinement manifesté ».

Les mythes seraient une langue en soi, avant d’être le support de disciplines historiographiques ou religieuses. La psychanalyse actuelle ne plonge-t-elle pas ses racines dans les mythes de création, facteurs de nouvelles interprétations, ici maintenant ?

 «  Dans la perfection et la céphalisation croissante des systèmes nerveux, nous tenons véritablement, semble-t-il, un paramètre concret et précis permettant de suivre, à travers la jungle des formes vivantes, la variation absolue et utile de la corpuscularité cosmique » souligne toujours Pierre Teilhard de Chardin dans « L’apparition de l’Homme ».

La fixation de notre cerveau et de son écorce, le néocortex pilote dont la physiologie feuilletée repérée par la science a été dévoilé dans sa puissance réflexive par Dominique Aubier dans « La Face Cachée du Cerveau ».

Notre cortex pourrait-il être ainsi le lieu précurseur des processus de dépôt de toutes les mémoires de la constitution universelle ?

Sa structure organismique fondamentale et systémique se serait élevée par cérébralisation croissante, créant ainsi des étapes matérialisées en des feuillages subtils  qui auraient ainsi gardé une mémoire quantique des évolutions traversées.

Pour Pierre Teilhard de Chardin, en effet, l’homme, seul vivant sur la planète qui ait franchi incontestablement « le pas de la réflexion », occupe pour le moment la cime conscientielle du monde et doit en assumer la responsabilité.

Le XXIème siècle verra-t-il la question de l’existence, de l’intelligence et de la conscience  comme relevant de la Physique ou bien la Physique relèvera-t-elle de la Connaissance de l’arbre de vie où l’existence est une grandeur, une dimension évolutive dont les seuils seraient fixés dans l’organisation même de notre néocortex ?

Notre cortex serait la caisse de résonnance des étapes de la constitution de l’univers qui, lui-même, pourrait être considéré comme un ultra-cerveau à l’œuvre dans ses « circulations » et vibrations macroscopiques.

Dominique Aubier en a clairement identifié le motif. Elle a désigné le système de cérébration par le nom de « Système Alef inducteur du motif unique, ou structure Rosch, d’essence corticale ».

Notre cerveau avec son manteau à six couches distinctes qui se subdivisent en dix strates pour être en plénitude en serait l’aboutissement incarné.

Or aujourd’hui « Si le lien avec la théorie de l’information quantique est aussi fructueuse que certains l’anticipent, cela pourrait bien déboucher sur la prochaine révolution de l’espace et du temps » Brian Greene.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité

©   Copyright n° 00056271

Archives
Pages
Visiteurs
Depuis la création 31 264
Publicité