Petit aparté
« qui harmoniserait les contraires
incarnerait la quintessence
unifierait le chaos »
Charles Juliet dans « Pour plus de lumière »
Comment ne pas penser que l’Homme ne rencontre que lui-même aux confins de ses visions les plus avancées ?
L’Humain est confronté à la question de l’incidence qui est la sienne non seulement sur la chose observée au plus subtil de ce que l’on nomme matière ; il est de surcroît lui-même, le transcripteur étonné de ses avant-gardismes.
Il est envahi et débordé par ses propres avancées… Il n’en comprend pas les exceptionnels devoirs d’attention qui en résultent.
L’Humain ne comprend pas l’union des contraires, porteuse de vie qui conduit hors du labyrinthe de ses pensées ivres.
La théorie des cordes soutient que tout l’Univers, visible et invisible est « composé » comme une musique vibrante.
De microscopiques brins d’énergie produiraient une note. Ils auraient été perçus, auparavant comme des corpuscules isolés menant leur danse dans une chorégraphie observable.
Alors, aujourd’hui le Vivant-Parlant serait-il dans la nécessité de trouver le chemin vers la question : ça pense dans l’Univers ….mais Qui pense que cela pense ?
S’agirait-il de « la transformation des rapports de l’Homme avec son intelligence » dit Edgar Morin ?
L’Humain n'a-t- il pas pour mandat de recueillir l’approche symbolique des différentes couches de son néocortex comme le canal de l’apparition, par et dans le signifiant, de l’indicible dans lequel il « baigne » et qu’il est le seul à faire résonner.
Est-ce être raisonnable que de porter en soi cette compréhension ?
« nuance
rectifie
complète
ce que je te soumets »
Charles Juliet dans « Pour plus de lumière ».