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Interprétation Quantique
10 octobre 2016

L'axe évolutif

« L’homme non pas centre stratégique du monde -- comme il s’est cru longtemps --  mais axe et flèche de l’évolution, -- ce qui est bien plus beau »

                                   Teilhard de Chardin

 

La métabolisation des informations visibles et invisibles dans lesquelles l’Humain est plongé suit un ordonnancement. Cet ordonnancement pourrait être rapproché des étapes de l’ontogenèse.

L’ontogenèse désigne le développement structural qui donne organisation, forme et fonction finale à tout organisme.

Pour Ernst Haeckel « la fonction de l’embryon récapitule l’histoire évolutive de l’espèce ».

L’ontogenèse récapitulerait donc la phylogenèse. Pourrait-on dire qu’elle récapitule aussi la cosmogénèse à travers la constitution du principe Tête-cortex ?

 L’Homme… comme axe de l’univers évolutif.

L’Homme … comme axe de la faculté d’être le « décrypteur » de ce qui est encodé de toute éternité dans les feuilletages de son cortex.

L’Homme … comme axe,  du  pont créé  entre visible et invisible (pontifex). 

Grâce au pouvoir d’élaboration de la parole et de la pensée, l'humain inscrit la réception de l'Intelligence universelle dans ses textes fondateurs et ses rites sacrés.

Pour Dominique Aubier un logiciel parfait, sublime et universel, serait le pilote du Réel que nous essayons de décrypter.

Les grandes lois Intentionnelles, issues de  l’hémisphère « qui Sait », partie invisible d’un  « Ultra- Cerveau » qui architecture la matière, seraient engrammées dans notre structure corticale dépositaire de l’ordre universel.

L’Homme parlant serait le chapiteau final d'un phylum avec pour sommet son cortex.

Cime couronnée par la puissance de la parole.

 L’universalité de cette puissance quantique est logée dans la situation cognitive qui en est issue.

Cette situation de connaissance est elle-même liée à l’identité du moteur qui soutient toute démarche. Le cerveau.

Nous sommes, sans doute, là, au cœur d’une approche systémique.

Le cerveau, invariant ontologique et  puissance cognitive, enregistre au fur et à mesure  les puissances systémiques qui s’y accomplissent.

Elles sont enregistrées suivant des étapes très précises.  Ces étapes répondent d’un système qui est à la fois moteur initiateur dans l’invisible et « transporteur » du flux de ces informations dans l’univers de la matière.

Pour Dominique Aubier un système qu’elle nomme Alef serait le réservoir et le pourvoyeur de toutes les probabilités langagières émergeant sous toute forme culturelle ou cultuelle.

La métabolisation de la cohérence cognitive serait le fruit du cheminement de ce flux au sein des étapes structurelles du cerveau.

Enchâssement des lois.

Puissant guidage.

« Entendement » intérieur.

Cette cohérence est constitutive de l’Universel.

Elle n’est pas plus perceptible au cortex que le champ visuel n’est visible à l’œil comme l’exprime Wittgenstein, mais elle en est son « bain » cosmique.

« Je le sais d’un savoir que je ne peux pas démontrer mais qu’on ne pourrait pas non plus m’enlever »

                                             Christian Bobin

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