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Interprétation Quantique
22 septembre 2022

Laboratoire et oratoire

 « Il n’y a pas le laboratoire sans oratoire »

                         Jean Yves Leloup

La parole de Jean-Yves Leloup « Il n’y a pas de laboratoire sans oratoire » cogne à la porte de l’entendement …et invite à un certain rebondissement intérieur.

Sans la faculté de parole il n’y aurait pas de lieu de recherche, de laboratoire. Faut-il l’entendre ainsi ?  

La racine latine « lab » qui précède oratoire  se retrouve dans « laboro, are » : travail, labeur…,« labor ,oris » : peine que l’on se donne ainsi que son résultat,  mais aussi dans « labo, are »  : chanceler, être ébranler ? puis « labor, labi » trébucher glisser.

Sans la faculté d’ordonner la parole et de la polir … il n’y aurait pas lieu d’élaborer des recherches ?

Les découvertes de laboratoire ne peuvent être séparées de leur énoncé.

La stipulation oratoire en prépare la portée.   

Sans la faculté d’énonciation de leur analyse, il n’y aurait certainement pas de travaux d’approfondissement scientifique.

Sans éloquence pour en soutenir leurs travaux, les instituts et les universités ne pourraient pas transmettre leurs recherches et développer ainsi une vraie pertinence et prégnance de leurs  idées.

Depuis l’éclosion de la dimension quantique, espace des expériences de pensée, les laboratoires seraient devenus des « instituts » ... de la pensée au sein desquels sont développés des concepts et des formules équationnelles.

 Les observations minutieuses de la matière et les théorèmes n’en sont plus les fondements exclusifs. Depuis l'interprétation quantique, processus, événements, synchronicités mettent l'accent sur notre implication au sein même de l'Univers.

La nature étudiée présuppose toujours la présence active de l'observateur.

Nouvelle formulation.

Nouvelle équation de vie.

Nouvelle approche des lois de fonctionnement de l’univers, lois qui ne forment plus en elles-mêmes une totalité close.

Pour véritablement aborder les -lois-de fonctionnement de l’univers dit quantique ne faudrait-il pas y inclure les -lois-archétypiques qui soutiennent les -lois-de fonctionnement de notre cerveau pensant l’univers ?

Motif cérébral  construit dans son micro fonctionnement  à l’image du fonctionnement macroscopique et subtil de l’univers et qui enregistre les opérations de la pensée suivant une architecture interne qui en organise la réception du sens.

Comprendre n’est-ce pas « prendre avec » c’est-à-dire convoquer le motif unique cortical, à la fois systémique et structural  dans un dialogue avec l’infiniment Grand ?

La science éclairée d’une vision ultraphysique,  où univers cosmique et univers cérébral seraient emboités dans une approche à 10 dimensions,  ne serait-elle pas l’espace oratoire et le laboratoire d’une prise de conscience que l’énoncé qu’elle formule ne peut-être séparé de la structure qui lui permet de gouverner ses pensées ?

Notre cerveau reflétant et pensant l’univers qui l’aurait projeté.

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