Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Interprétation Quantique
13 décembre 2016

Que mesure-t-on quand on dit mesurer ?

Richard Feynman éminent physicien, théoricien en physique quantique n’était-il pas accueilli enfant, dit-on, de la part de sa mère, par ces mots : «  As-tu posé les bonnes questions ? »

La mesure ?

La mesure est l’estimation d’une grandeur. Ce qui est mesuré serait préexistant à l’acte de mesure.

Ce qui est mesuré c’est le Réel. Réel jaloux de ses lois et mesures.

Le mot réel : Res, rei, en latin : chose, fait, réalité…mais aussi cause et raison.

La mesure ayant exigée compétence et ingéniosité, le résultat en serait-il une évidence universelle ?

Aujourd’hui pouvons-nous nous servir encore de ce concept -- mesure -- comme support « entendu » ?

Entendu comme étant définitivement … résolu ?

La mesure est-elle une évidence et ce faisant une certitude ?

Ne serait-elle pas en soi une étape informative plutôt qu’une connaissance admise une fois pour toute ?

La mesure ne peut-elle être qu’objectivée ?

Nous sommes pourtant inscrits dans un mouvement de conception discontinue.

La mesure ?

Le temps ?

La temporalité est constellée de toutes les informations qui nous parviennent.

Continent à explorer.

Exploration de ces facettes qui ouvrent toutes les questions.

Même celle du hasard sur laquelle nous plaquons une interprétation de la mesure du temps.

« L’aspect aléatoire qui surgit lorsque je change de contexte expérimental est dû au postulat de quantification » Alexia Auffèves

Serions-nous en train de nous inscrire dans un autre temps, une autre mesure de l’identité des choses et des mouvements du monde physique vu comme continu ?

Comment passer de la vision analytique d’un système, qui ne dépendrait que de lui-même, visionné comme réel en soi, à une vision plus intériorisée où s’effectuerait la prise en compte du système contextuel qu’est notre Cortex à l’œuvre ?

Si la crête de la pensée, suivant laquelle notre cortex serait construit en miroir d’un Ultra-Cerveau, et que cette ligne de crête de la pensée soit maintenue dans sa trajectoire, apparaitraient alors les traits de la constitution de notre système réflexif en miroir de celle du système universel.

Cela correspondrait-il à la notion de chiralité ?

 Chiralité : χείρ, χείρός en grec signifie : main.

Nos mains mises en miroir l’une de l’autre dans une symétrie opposée et  en « dialogue » efficace ne sont pas superposables. C’est-à-dire que la forme ne peut pas être « superposée d’aucune façon à son image dans le miroir ».

Le cortex a son propre logiciel et ses propres modalités pour traiter l’information qui s’y implante.

Les modalités de la  « pensée-verbe » qui en sont issues n’ouvrent-t-elles pas, par leurs vibrations, des espaces à revisiter ?

Le cerveau n’est pas une simple caisse enregistreuse et mémorielle.

Le cerveau est un système, avec son logiciel intégré, dont les signes sonores émis ou les signes écrits, symboles, seraient des relevés pointés, aiguisés, d’équations naturelles et spontanées déposées dans la tissure même du cortex.

 Ainsi nos lectures en miroir de l’Univers doivent elles tenir compte de cet effet afin que nous puissions repenser tous les liens et toutes les projections savantes qui sont les nôtres.

Ces espaces ouverts à la déconstruction de la notion d’objectivité, donc de mesure, nous permettent de pénétrer une nouvelle notion de réalité systémique.

« Si nous regardions à un niveau plus profond les champs quantiques, voire l’espace-temps lui-même, révèleraient-ils eux aussi une structure sous-jacente discrète ? » David Tang professeur de physique théorique.

Disposition discrète et discontinue comme l’influx nerveux au sein d’une structure ordonnancée et continue : notre structure corticale systémique animée par les influx informatifs.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité

©   Copyright n° 00056271

Archives
Pages
Visiteurs
Depuis la création 31 273
Publicité