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Interprétation Quantique
17 février 2015

Que dire de la conscience

" Quand les mystères sont malins ils se cachent dans la lumière"

                                                               Christian Bobin

La conscience : cum " avec", scire "savoir" à proprement parler: savoir en commun.                            

Savoir universel ? Celle qui nous mobilise dans ces lignes n'est pas la conscience immédiate et son sursaut. Ce n'est pas la conscience réfléchie et son engagement. Ce n'est pas la conscience morale et ses époques. Il s'agit de celle invisible, intemporelle  qui en contiendrait toutes les formes existantes .

Quelle pourrait être sa nature, quelle serait sa localisation ?

Des valeurs issues d'une protoscience seraient déposées dans une mémoire universelle, qui en serait le creuset.

 Conscience globale ou globalisante . Nous serions connectés à une source puissante de toutes les potentialités. Nous pourrions ainsi nous envisager comme participant à la vie universelle. Notre présence ne serait pas un embarras issu d'un pur hasard.

Conscience dont le mystère n'est pas encore levé. Elle trouverait sa source au sein du vide fondamental dont la puissance informationnelle est impensable. De ces lieux impensés sourdrait notre pulsion de  compréhension.  Une approche phare de la dimension quantique :  la connectivité  pourrait nous permettre de franchir les étapes de conscience.

 Notre cerveau a la possibilité de traiter une information presque infinie. Il est, en lui même, un opérateur infini. Pourtant nous ne traitons qu'une infime partie de ce potentiel. Notre cerveau est entravé par des conditionnements de la pensée, préoccupé. 

Nous pouvons par la conscience ouvrir de nouveaux réseaux afin de sortir d'un ressassement qui  fait barrage à la conscience pure.

Voilà plus de vingt ans, le biophysicien  Régis Dutheil avait développé la thèse suivante : il existerait une conscience globale qui n'appartiendrait pas à l'espace temps régi par la vitesse de la lumière. Cette conscience "absolue" appartiendrait à un monde superlumineux.

Allons nous vers plus de dévoilement de la conscience ou sommes nous dévoilés par la Conscience ? 

Pour les scientifiques ayant participé à la gnose de Princeton la  "condition-conscience" est présente de toute éternité. Le cerveau ne fait pas apparaître la conscience, il la distribue en suivant la même invention par laquelle lui-même a été forgé.  Ce cerveau réceptacle serait structuré par une logique matricielle invisible.

Cette matrice appréhendée comme un incubateur immatériel ou... vide quantique, se transformerait au fur et à mesure que le langage humain mettrait en forme les vibrations célestes à travers le verbe qui s'incarne.

Nous serions tous cosmiquement reliés.  La Conscience serait d'abord une fonction d'ondes où toutes les potentialités vibrationnelles seraient contenues. Puis par son effondrement, cette fonction d'ondes deviendrait  une pensée cernée, une pensée conscientisée.  Sortie des limbes. De "l'ombilic des limbes"( Antonin Artaud).
Les traditions ancestrales en avaient codifié les trajets. L'affirmation de la puissance de la conscience cosmique a été expérimentée et symbolisée par les anciennes cosmologies.

 L'ère civilisatrice dans laquelle nous sommes inscrits ne véhicule plus cette connaissance. Le  décryptage des symboles cosmologiques n'est plus suffisant pour en comprendre la portée. On parle alors d'ésotérisme.   

 Stanislav Grof témoigne dans ses travaux avoir vécu expérimentalement  un champ de conscience insondable, illimité. D'autres chercheurs, Eugéne Aquili et Andrew Newberg, ont enregistré des flux neuronaux de méditants ; Ils ont pu ainsi définir une zone du cerveau qui serait à même de vivre un "sentiment océanique".

Plus de frontière entre soi et l'univers.

Conscience indifférenciée.

Une plénitude en même temps qu'un vide cosmique.

La source principielle aurait le "désir" de diffuser son essence dans le monde phénoménal. Pour cela au sein de la conscience universelle, une "volonté" de séparation ouvrirait la voie vers la différenciation afin de faire circuler cette information source. Le relais en serait pris par l'observateur humain qui la révélerait par sa fonction de regard. 

Cette percée  franchirait ainsi les étapes de la constitution de la matière. La matière  serait l'accomplissement de la descente de la conscience dans des formes stratifiées, définies : la clôture conscientisée en serait notre cerveau. La conscience universelle se retournerait alors en conscience intérieure. Laquelle deviendrait  une instance interne magistrale qui se détendrait vers l'extérieur dès qu'un alignement dans les dispositions intérieures se présente.

A travers le filtre des différentes couches du néocotex, la conscience deviendrait une propriété émergente complexe qui se poserait à son tour la problématique de la conscience. Immergeante ou émergente ?
La conscience serait une résultante de la complexité du cerveau.  Elle est indéfinissable et probablement différente de ce que nous pouvons en percevoir.

Pour l'approche cosmologique, l'Univers, grande tête pensante, nous aurait donc pensé en train de le penser afin de l'activer. Une fois le monde créé il entamerait un retour vers la source. Respiration.

La puissance vibratoire du verbe-conscience  influence la molécule d'ADN. A travers nous s'ancre la vibration qui nous parvient. méditation. Tout est en contact depuis l'origine.

Chaque organe, chaque cellule possède sa propre fréquence qui est captée par résonnance dans les couches corticales, elles mêmes en résonnance avec la source. Alignement.

Il n'y aurait pas de conscience si un observateur ne donnait pas (par son statut d'observateur)  existence à la dimension observée.

L'existant dont on n'a pas conscience n'existe pas. Prendre en considération la reliance.

La conscience comme métabolisation de l'information.

 

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