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Interprétation Quantique
24 mars 2015

Créer son propre édifice

« Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité »

                       Albert Einstein       dans « Comment je vois le monde »

 

La conscience naît-elle en même temps que la dimension scientifique qui nous en exposerait la portée à travers les savoirs qu’elle véhicule ?

Non certes pas… la conscience est déposée dans le creuset de notre univers. Déposée dans les strates fines et jusqu’alors gardée invisible par la symbolique qui la gouverne.

Ces formes symboliques garantes des Invariants ou archétypes en sont l’essence même.

La Connaissance maintient sans fléchir l’édifice de la conscience principielle. Elle en est le soutènement. La Connaissance irrigue toujours de ses informations codées le tissu de la pensée humaine. De tout temps, Les Maîtres en ont été les garants.

Aujourd’hui les codes qui gouvernent cette « Donnée » immémoriale, profonde et subtile peuvent être approchés, commentés. La question scientifique est abordée, pour la plupart d’entre nous, avec une curiosité bienveillante. Pourtant nous ne dépassons pas une certaine lisière. Nous nous en accommodons tant nous ressentons le besoin de ne pas baisser les bras… comme s’il y avait à la clé une forme de réparation.

Pourquoi ne pas exercer cette perspicacité pour essayer de percer les textes qui parlent de connaissance, de siège de la conscience ? C’est une percée vers le sens. Toute mobilisation de l’intelligence rend la vie bonne comme dit André Comte-Sponville.

Je ferais volontiers un rapprochement entre les sciences et la verdeur de la jeunesse. Toutes deux se cherchent, se renouvellent, se confrontent. Tandis que la sapience des anciens représenterait la somme de connaissances de valeur universelle dont la philosophie, la phénoménologie, la philologie, et la métaphysique seraient les arborescences.

Le champ du savoir et celui de la connaissance appartiennent chacun à un espace précis de nos fonctions corticales et à nos affinités intérieures. Ils ne sont pas à mettre en concurrence mais sont les faces d’une même pièce. Notre esprit est à même de les rapprocher afin de s’enrichir. L’important est d’en considérer la signification, la  « portance » et l’importance que chacun d’entre nous en distille.

Sortir des dimensions compartimentées est fondamental pour ne pas scléroser une pensée qui tend à vouloir relier (curiosité en marche) et qui devant les difficultés à trouver le franchissement du pont s’enferme dans une séparation avec une certaine force de conviction : celle de l’honnêteté intellectuelle.

Ne pas aborder le rapprochement des genres fait perdre l’aptitude à globaliser,  à surplomber.  Quelle est cette peur de l’imposture intellectuelle qui fige des parcours qui pourraient être plus audacieux ?

Revenons à l’aphorisme d’Albert Einstein « Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leur propre yeux et qui éprouvent leur propre sensibilité ».

 

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