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Interprétation Quantique
25 mars 2020

La science comprend-elle vraiment son rôle ?

«Une compréhension scientifique de la nature ne requiert pas d’être limitée à une théorie physique de l’ordre objectif spatiotemporel. Cela fait sens de chercher une forme étendue de compréhension qui intègre le mental mais qui demeure scientifique, c'est-à-dire qui est encore une théorie de l’ordre immanent de la nature »

                                                    Thomas Nagel

 

La science comprend-elle la question des limites mêmes de ses investigations et de son récit ?

La puissance des recherches scientifiques a apporté les réponses les plus pertinentes à l’exploration de l’organisation de la matière. Elle a aussi engendré les plus extrêmes hypothèses qui lui ont permis de faire éclore un autre rapport à l’espace-temps tel qu’il est fixé depuis le début du XXème siècle.

D’une lecture culturelle distanciée, extérieure et rationnelle sur les phénomènes de la vie de l’univers,  la science dite fondamentale s’interroge et se trouve bouleversée dans ses concepts.  L’émergence de la Mécanique Quantique a insufflé une situation cognitive inédite, celle de notre « implication » dans les phénomènes observés.

 Ainsi une vision purement scientiste, matérialiste est bousculée malgré ses résistances.

  Le concept de l'indissociable espace-temps à quatre dimensions, qui ne peut considérer les événements qui se produisent qu’en un lieu précis de l’univers dans un temps précisé, est pourtant à l’orée d’une révolution qu’apporte la théorie des supercordes. Cette théorie propose d'admettre que l'espace-temps possède dix dimensions et qu'une super-symétrie dicte des propriétés nouvelles.

 Le domaine scientifique se trouve ainsi précipité vers d’audacieuses  et vertigineuses assertions.

La visée et le dessein même du fait scientifique se doivent  d’approfondir la question de la conscience. Les processus et les contenus mentaux qui se produisent à partir de structures biologiques, celles de notre cerveau, ne peuvent en aucun cas être réduits à des mécanismes.

L’énigme de la naissance de l’univers… l’énigme du Vivant-parlant… l’énigme de la question du verbe et de la conscience qui en serait la diffusion, ces énigmes là, ne peuvent être repoussées par le domaine scientifique comme étant des interrogations à caractère philosophique ou métaphysique.

Une nouvelle intelligibilité s’impose : la science doit pouvoir s’ouvrir à d’autres concepts qui dépasseront la notion d’expérimentation des objets qu’elle vise car dans sa posture actuelle, pénètre-t-elle vraiment  le réel ?

 Les signaux et les messages qui se déploient dans ses concepts (c'est-à-dire verbalement élaborés)  tiennent-ils compte des « émanations » issues des réseaux nerveux, agissantes sur le concept lui-même ?  

L’« Univers pensant » sous-jacent à l’étude de l’univers cosmique et de ses lois est un paramètre systémique déterminant.

Pourquoi l’esprit scientifique ne se penche-t-il pas sur le lieu de sa faculté de penser ce qu’il pense ? Pourquoi confond-il sa doctrine et le réel ?

Une structure à la fois unitaire et systémique préside pourtant à son pouvoir de recherche.

« Ainsi l’entité-objet-de-description et la structure qualifiante, ces deux éléments descriptionnels sans lesquels le concept même de description s’évanouit, ne préexistent pas à l’action de « description » quantique d’un micro-état » ainsi s’exprime Mioara Mugur Schächter, physicienne spécialiste en mécanique quantique fondamentale.

Pourquoi l’humanité ne comprend-elle pas que toutes les intelligences qu’elle déploie sont sous-tendues par un influx nerveux qui suit un parcours bien réel, naturel dans les strates corticales, dont la diffusion s’appelle… une Pensée ? Pensée qui sublime pourtant les « mécanismes » à l'oeuvre.

La cognition est en elle-même un univers à découvrir avec ses lois structurelles.

Les dispositions systémiques créatives qui s’y déploient, sont subtilement conduites par un influx nerveux. Cet influx nerveux draine des informations qui répondent à une nécessité structurelle sous-jacente et qui la transcendent.

« Des processus de conceptualisation, écrit Mioara Mugur Schächter, sont enracinés dans la factualité physique a-conceptuelle, en dessous des langages dont le caractère est résolument méthodologique et formalisant ».

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