Rapprochements irrésistibles
« Les flammèches de l’esprit involontairement se meuvent, se frayant un chemin l’une vers l’autre. Il se produit un rapprochement des semblables »
Alexandre Soljénitsyne
Si la structure Tête ou Rosch peut rapprocher l’infiniment grand et l’infiniment petit dans son espace spirituel et incarné… la théorie des cordes est tout aussi fascinante vue d’un esprit naïf (c’est-à-dire proche de sa naissance qui s’interroge sur la globalité et, ce faisant, sur l’Unité). Notion qui de toute façon ne peut être abordée qu’à partir de son promontoire cérébral.
Le cerveau actif.
Un cerveau pensant les arcs-en-ciel qui peuvent apparaître dans la vision des hommes.
Pour la théorie des cordes, la source de tous les éléments qui composent la matière : molécules, atomes jusqu’aux plus infimes particules, serait le champ vibratoire de cordes infinitésimales qui en constitueraient les différentes formes.
Suivant la résonnance de la «note» et la tonalité de sa vibration ainsi que de l’espace multidimensionnel englobant, serait généré le monde macroscopique dans lequel nous nous mouvons.
Jusqu’à maintenant nous vivions dans un espace-temps à quatre dimensions.
Devons-nous quitter ces représentations devenues presque archaïques ?
La théorie des cordes et plus précisément la théorie des supercordes prétend à la conciliation et à l’unification de la mécanique quantique, approche de l’infiniment petit (microscopique) au milieu infiniment agité et de la théorie de la relativité générale (macroscopique) à l’expansion coordonnée. Elle se veut unificatrice des quatre interactions élémentaires et fournit une explication de la gravité quantique. Elle aspire à devenir la théorie du Tout.
John Schwarz physicien théoricien et Michaël Green physicien et mathématicien construisent un modèle en supposant d’autres dimensions invisibles. En effet les chercheurs soutiennent que la théorie des cordes ne trouve son sens que si les cordes vibratoires évoluent dans un univers bâti sur dix dimensions spatio-temporelles.
L’espace spatio-temporel de notre cortex lui aussi se développe sur dix strates qui sont des variations des six couches fondamentales dont les trois dernières offrent des nuances.
Ces dimensions spatio-temporelles s’enrouleraient en un espace à six dimensions. Espace algébrique de « Calabi-Yau » où les mathématiciens ont mis en évidence une symétrie en miroir. A chaque mode vibratoire correspondrait un partenaire en résonnance inversée et symétrique.
De même si nous prenons comme exemple les particules élémentaires partenaires : bosons, fermions. A un mode vibrationnel des uns serait systématiquement associé un mode vibrationnel des autres : un « en face » inversé. Ainsi les bosons « fédérateurs » seraient associés aux fermions « exclusifs ».
Rapprochement irrésistible qui aimante la pensée vers les niveaux d’organisation logés dans les hémisphères direct et indirect de notre cerveau… en train de penser lui-même aux modélisations auxquelles il donne naissance !
L’unité de tous les univers pensables est préservée grâce à un influx nerveux central. Cet influx vibrationnel subtil invisible comme un souffle circule entre ces modes en symétrie inversée pour nourrir l’évolution spirituelle qui, un jour, dans l'histoire universelle, a donné naissance à « l’outil cortical ».
Outil cortical humain ciblé par la "Corticalité magistrale" comme neurone à impacter.
Notre cerveau pourrait-il, grâce aux questions qu’il se pose, remonter dans la structuration et la subtilité quantique qui se marie dans le Vivant ?
La théorie M en serait-elle l’étape fondatrice ?