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Interprétation Quantique
25 mai 2015

L’écart de la pensée comme relance

"C'est seulement quand on ne voit pas de terme à sa pensée, qu'il faut penser"

                                              Goethe

Pouvons-nous penser cette citation comme une invitation à la bifurcation des idées. Souples, elles doivent galoper pour saisir le bref d’une connexion libératrice. Vivante.

Bifurcation qui engendre de grands effets. Remise en cause des équilibres forgés qui permettaient de penser le monde à partir d’un champ référentiel repéré. Donc… nous étions, il y a peu de temps encore, dans la fascination des mouvements de la matière. Son devenir, ses trajectoires. Des engendrements galactiques nous laissaient  soupçonner l’élargissement de nos points de vue. La matière constituée de corpuscules était essentiellement repérable. La vitesse de la lumière indépassable.

Hors de ce champ nous étions en plein irrationnel. En pleine poésie. La synchronicité, inexpliquée, était considérée comme un phénomène surprenant, interloquant aussi bien que magique.

 Aujourd’hui la physique nous explique que les constituants de l’Univers communiquent entre eux.  Que tout est relation. L’information est au cœur de l’approche physicienne. L’énergie n’étant qu’une modalité expressive de ce fond informatif, vibratoire. Il ne s’agit plus seulement des mouvements de  la matière, mais des mouvements « dans » la matière. Est-ce à comprendre que le cerveau est sollicité, plus que jamais,  pour se comprendre lui-même dans ses facultés de traitement de l’information ?

Le cerveau peut-il s’observer lui-même, en train de se penser ? Il a su créer ses propres outils pour suivre l’épopée de sa trajectoire intérieure. Il s’est auto-réfléchi. Le  décryptage des traditions, qui toutes établissent leur fondement sur un modèle unique cortical permet d’en comprendre le destin.

Des étapes précises élaborent la prédestination d’une avancée en conscience aussi bien personnelle que collective. Le modèle structural et la dynamique systémique qui président à la compréhension de cette avancée sont les mêmes. Seule l’échelle change. Ceci appartient à l’orient de la pensée.

Dans l’occident de la pensée se logent les diverses recherches de la Science. Elles permettent de mentionner les connexions qui président au soutien de la trame de l’Univers. Le cerveau ferait ici son autoportrait à travers les équations que d’aucuns rapprochent du langage de Dieu.

La physique quantique, la théorie des cordes auraient  peut-être besoin d’une vision du destin vers lequel elles tendent pour ne pas se perdre dans le labyrinthe de leurs spéculations. L’orientation de leurs recherches, qui pourrait être apparentée à une quête, a besoin d’être soutenue par un esprit systémique. Englobant.

En effet toutes les recherches que la science déploie sont « archipélisées ». Faire appel à la transdisciplinarité ne suffit pas à faire naître une synthèse de  la compréhension d’un Tout propre à introduire la totale Conscience.

C’est en entrant en écho avec nos possibles structurés au sein de notre corticalité que la résonnance et le dépôt du sens du vivant peuvent s’opérer.

« La vie aime la conscience qu’on a d’elle » René Char

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