Cri puis... cri
" Les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri"
René Char
Par cette horrible répétition qui , dans une nuit éclairée et douce, explose et écrase l'innocence : sidération. Effroi.
Effroi saisissant, terreur des victimes.
Le 13 Novembre 2015, à Paris, une vague de terreur spirituelle s'était abattue sur nous.
Une phrase de René Char s'était imposée tant la violence était totale. "A cette échelle, notre globe ne serait plus ce soir que la boule d'un cri immense dans la gorge de l'infini écartelé".
Aujourd'hui après le massacre à Nice, un sentiment de réelle "folie" s'empare de chacun d'entre nous.
Nous ne sommes, dès lors plus des sujets pensants tant l' impuissance et l'impensable se confondent.
"Au trou noir de l'horreur
tout sens est happé
et la raison chavire" Y.R.