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Interprétation Quantique
17 novembre 2016

Peut-on admettre le lien symbiotique entre cosmos et cortex ?

« L'Univers de chacun est universel »

                                  Eugène Ionesco

Nos actes mentaux et cognitifs ne mimeraient-ils pas une grande organisation invisible, abstraite qui structurerait l’Univers tel que nous l’analysons ?

La question n’est pas irréelle ni surréelle. Elle convoque une autre approche.

L’ouverture de la question est signifiante. Elle fait appel à une démarche de type métaphysique dans sa formule tout en se distinguant d’une imprégnation spirituelle ou mystique qui pourrait accompagner de telles interrogations.

Métaphysique : « Toute réflexion méthodique ordonnée à une connaissance approfondie de la nature des choses » Paul Foulquié.

L’interrogation  créative sur la « concordance » entre cosmos et cortex requiert l’union de nos deux hémisphères cérébraux. Chacun offrant à l’autre le lien nécessaire pour relier et fortifier les approches nouvelles concernant la matière et le vide cosmique.

Un aspect spéculatif est nécessaire pour accompagner la poussée et le déploiement des nouvelles expériences de la pensée qui irriguent l’approche quantique. De nouveaux paradigmes systémiques  se dévoilent.

L’humain, par son mandat interprétatif, donne au monde des indications à double détente.

La notion de complémentarité onde-particule ne concerne pas que l’aspect de la substance cosmique mais aussi notre substance corticale.  Serait-elle à mettre en relation avec l’information dans laquelle l’univers est baigné et l’implantation d’une séquence informée dans les couches de notre cortex ?

Une information énergétisée, vibrationnelle, s’implante et irrigue la structure de notre cerveau en s’appuyant sur les niveaux d’organisation du cortex pour développer sa puissance. Par un va-et-vient d’un hémisphère à l’autre, elle draine sur son parcours un enrichissement de sa teneur,  jusqu’à l’aboutissent expressif, déposé dans le manifesté.

 Ainsi lorsque se dépose dans le visible le fruit des investissements de la pensée, la source qui a allumé la démarche parait lointaine.

Quand il y a rupture dans les mécanismes d’écoulement de l’idée … depuis sa source initiée jusqu'à son aboutissement enregistré et parlé, que peut-il se passer ?

En voici une illustration poétique :

« Mais voici le pire

J’avais une idée

Pour vous en parler

Et tout en parlant

Je l’ai laissé filer

[………]

Que s’est-il passé ?

Que s’est-il passé ? »

                         Jean Tardieu dans « Le fleuve caché » .

Ce qui s'est passé ... c'est la rupture du fil systémique de l'idée.

Que se passe-t-il ? ... plus largement, c'est notre rupture avec l'univers connecté.

Peut-on admettre que l’Homme, par sa seule faculté d’interrogation, donne des indications à la fois sur l’Univers de l’infiniment petit et de l’infiniment grand grâce à son rôle d’interface.

Dans l’évolution cosmique, à la fois évolution de la conscience et du verbe, une succession de niveaux rythme et enregistre une complexité croissante. Ces niveaux sont aussi inscrits dès les premiers jours de notre vie intra-utérine. Se met alors en place un feuillet embryonnaire à partir duquel se développe le tube neural d’où émergent les cellules neuronales.

Ces cellules naissent au niveau du cortex à partir de six semaines : le six représentant l’aboutissement d’une structure d’organisation qui serait pure information : un cortex général, invisible, penserait-il notre cortex à venir ?

Notre cortex cérébral ou écorce étant formé lui-même de six couches dont chacune participe à la dynamique systémique de l’ensemble.

Cette structure feuilletée et ordonnancée permet la captation de l’information, sa diffusion par les synapses et ensuite l’émission d’un sens. D’une conscience.

Les champs révolutionnés par l’approche quantique qui s’inscrit dans l’intégration de la complexité, bouleversent nos conceptions cristallisées et nos grilles de lecture, engendrant un tissage nouveau dans nos schémas mentaux.

Se pose ainsi la question du champ de la Connaissance.

L’observation et la mesure cèdent le pas à une invisible et efficace connexion.

L’Univers connecté est-il saisissable ?

Comment admettre que l’aspect corpusculaire et matérialisé des éléments ne soit plus le socle. La théorie quantique nous invite à penser une « tissure » complexe de vibration et de champ intriqués où nous serions tous impliqués. Agissants et concernés.

L’humain par sa présence et sa dynamique de vie donne des indications sur la montée de la complexité. Cette complexité serait enregistrée dans les strates connectées de notre cerveau et serait traduite en accroissement de connaissances aussi bien que de conscience.

L’humain-pensant utilise et s’appuie sur une structure intérieure avec ses niveaux d’organisation pour pouvoir chevaucher les interrogations qui sont les siennes… au niveau cosmique. Nous serions les antennes réceptrices renvoyant dans l’univers les signaux qu’émettrait notre conscience avec sa faculté de parole signe de notre humanité.

Dans l’approche totalement nouvelle qu’offrent les expériences de la pensée quantique, une vision holistique peut se déployer. Une conception globalisante s’épanouit au détriment d’une conception atomiste.

« L'univers est rempli de magie et attend patiemment que notre intelligence s'affine »

                                              Eden Phillpotts

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