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Interprétation Quantique
12 mars 2017

Infini et contenant

« On retrouve à chaque niveau les deux polarités entre l’infini et le contenant »

                                            Nassim Haramein

La vision d’une mécanique céleste mesurable par une analyse purement extérieure ne peut plus combler les puissantes interrogations qui concernent  la teneur « psychique » de l’univers :

     celle de la conscience

     celle de la globalité

     celle du lien.

L’espace et le temps frottés l’un à l’autre seraient unifiés en une dimension vitale où l’esprit comme principe de vie serait aussi le ciment du fonctionnement et du sens.

Notre univers vivant lui-même des phases de croissance se souvient des étapes configuratrices et informées qui ont été et sont les siennes dans son évolution.

Il les véhicule dans sa mémoire et les relie les unes aux autres comme le fonctionnement de notre cerveau en établirait le modèle.

Quel est cet «  influx »cosmique, pourrait-on dire nerveux, qui guiderait la coordination du fonctionnement des soutènements de l’univers.

L’information qui est déposée, mémorisée au sein de l’univers, permettrait d’effectuer des liens, des interconnections avec son origine même et les différentes parties qui en rayonnent, car  le plan de développement que poursuit l’univers s’apparente à une pensée vivante à l’œuvre de déploiement. Il y faut de la mémoire et des réseaux…

Un  souffle cohérent maintiendrait l’existence de notre univers baigné lui-même dans une mer informationnelle que serait le vide quantique : respiration à deux temps : l'inspiré et l'expiré.

Le souffle cohérent de l’humain n’est-il pas dans sa participation réelle au sein de cet organisme vivant qu’est l’incommensurable univers ? Il en est son porte-parole doté d’un crâne dont la puissance est elle-même incommensurable.

« Dès que l’essor biologique se termine et que commence l’ère historique, l’évolution file droit au but : rendre humainement intelligible le mode d’emploi de la conscience et du réel » écrit Dominique Aubier.

Ce lieu source, ce champ de conscience, appelé aussi champ akashique par Ervin Laszlo, concept issu de la tradition hindoue, serait le réservoir subtil de toutes les naissances universelles ainsi que de toutes les mémoires informées. Max Planck a parlé de ce champ invisible et l’a appelé la matrice.

Le vide quantique ou primordial, dans ses probabilités existentielles, aurait inspiré l’appareil structurel : notre cerveau. Au sein de cet univers cortical des cycles auraient été insufflés. Les différentes civilisations en ont inscrit les compréhensions successives.

 Le principe d’unité, ce principe matriciel d’unité, tant recherché depuis des décennies détient peut-être la clé de l’énigme.

N’est-il pas en nous ?

Pourrions-nous en être les porteurs considérables ?  

Nous serions ainsi constitués pour être au recueil d’une information holistique, c'est-à-dire intacte…qui forme un tout.

L’approche spirituelle serait de comprendre qu’un champ invisible opère sur nous par ses forces électromagnétiques et vibratoires.

La méditation permettrait à notre cerveau de s’équilibrer dans son fonctionnement perceptif du « moteur immobile » (Aristote) qui crée tout mouvement dans l’univers sans être lui-même en mouvement.

Cette puissance aurait programmé, dans son logiciel abstrait, comme le nomme Dominique Aubier, la formation du moule qu’est notre cerveau.

Sa construction et complexion se seraient produites selon des étapes structurelles au nombre de six, (six jours de la création ?) se subdivisant en 10 strates (les dix paroles ?): La puissance spirituelle et vitale aurait ainsi déposé ses principes en créant dans un mouvement spiralé entre les fonctions des deux hémisphères de notre cerveau, un lien reconstituant la configuration primordiale.

En effet, l’un des hémisphères de l’ultra-cerveau est relié à la « vision pénétrante » dont parle Krishnamurti. Dénuée de cause, elle a un effet décisif sur tous les processus composant l’univers.

La vision pénétrante illuminerait l’activité même de notre cerveau lors de son équilibre méditatif.

L’autre hémisphère, voué à la mise en mouvement, à la matérialisation et au temps  cristalliserait les données tout en les convoyant à travers l’édifice de notre cortex à 6 couches et 10 strates.

Notre cortex est lui-même un monde cosmique au sein du  monde universel.

Cela souligne la réceptivité structurelle et considérable que représente notre être au monde.

Krishnamurti concluait le 15 Avril 1980 à Ojai en Californie, lors d’un dialogue avec le physicien David Bohm : « Nous sommes au seuil de quelque chose ».

Ce seuil, serait-ce la pensée d’une nécessaire unification qui parcourt les interrogations les plus actuelles ?                       

 Tous les systèmes de pensée mettent en avant une conception globale du monde, une idée unificatrice. Ce faisant la question du bassin intelligent (notre cerveau) qui permet cette conjecture devrait être abordée.

Il n’est pas seulement question d’analyser, simplement,  nos facultés de penser et leurs relais nerveux mais de considérer les processus même de notre pensée spiralée comme un miroir d’une disposition subtile.

Notre stratégie de penser suivrait elle-même un ordonnancement subtil comme la limaille est irrésistiblement attirée par le champ magnétique invisible de l’aimant.

Cette faculté n’est pas précisée car en effet « La pensée, dans son jeu organique, n’est aucunement préoccupée de lui donner un siège durable en elle... » Gustave Guillaume.

 On a oublié la simplicité primordiale de la source fondatrice. Et pourtant «  L’oubli qu’elle en fait ne lui retire aucun de ses moyens » car cela s’opère malgré notre amnésie mais bien souvent même à contre-courant de la conscience requise.

Oublieux  que nous sommes, seules les naissances impactées et les démarrages qui s’ensuivent nous sont perceptibles. Nous ne suivons pas le « grésillement » des trajets empruntés par l’influx nerveux qui en « tricote » la systémique.

Depuis des décennies, la question qui retient l’attention des chercheurs est celle de l’Unification.

Cette recherche d’union des contraires qui parcourt le monde est  porteuse d’une conception unitaire c’est-à-dire holistique.

La réalisation de l’approche systémique et globalisante se situe au niveau d’une nouvelle signifiance.

La théorie du Tout, avec l’émergence d’une volonté de transdisciplinarité, ne pourrait porter ses fruits qu’à condition d’en connaître le motif primordial qui en sous-tend la nécessité de lecture : notre cerveau structurel et culturel.

Il ne s’agit pas de confondre la part spéculative, imaginative et intuitive, avec un ego psychologique qui serait le maître de notre fonction cérébrale seulement dévouée aux traductions de nos états d'âme.

Il s’agit d’un univers ordonnancé au-delà de nos volontés de pouvoir mais qui laisse transparaître l’état de son être profond à travers les intuitions qui surgissent, à ses éclats de prise de conscience, aux fulgurances de ses justesses.

 « Le plus souvent, les physiciens se fabriquent d’abord une intuition, une image mentale, une compréhension globale des principes physiques sous-jacents aux domaines qu’ils étudient, et alors seulement ils partent en quête des équations nécessaires pour ancrer leur intuition à des bases mathématiques rigoureuses »  écrit Brian Greene.

Ce physicien et mathématicien spécialiste de la théorie des cordes observe là un phénomène puissant, mais il ne peut être encore relié à une « intention » qui montrerait où en est le cycle réflexif sur terre.

Certes pour lui « la Réalité Cachée » (titre de l’un de ses ouvrages) nous laisserait penser que des dimensions invisibles existent au-delà des trois dimensions reconnues ainsi que celle du temps.

Nous pouvons aborder cela comme hypothèse de l’existence de multivers, comme il en est question dans ses livres, ou pouvons-nous plutôt penser ces régions supra-universelles comme étant l’hémisphère évanescent, immatériel qui formerait avec l’hémisphère universel dans lequel nous sommes inscrits, la base d’un méga-cerveau ?   

Y aurait-il une connexité invisible de type nerveux qui maintiendrait la mémoire constitutive universelle sur sa lancée de déploiement. L’univers serait alors à vivre … comme une résonnance des mémoires qui s’y constituent sans jamais se perdre.

Y aurait-il une porosité intuitive entre théorie de cordes et système du verbe ?

 « Pour avoir une matière qui fonctionne de façon sensée, nous avons besoin d’une coordination qui n’est pas matérielle […] et qui est insensible à l’espace et au temps » dit Antoine Suarez

...c'est-à-dire sans doute à la notion classique de durée.

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