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Interprétation Quantique
21 février 2019

L'homme est-il si différent de la totalité à laquelle il appartient ? (suite)

 « L’Univers commence plus à ressembler à une grande pensée qu’à une machine. L’esprit n’apparaît plus être un intrus accidentel dans le domaine de la matière […] Nous devrions plutôt le saluer comme le créateur de la matière »

               James Jeans (Physicien britannique)

La vie n’est pas réductible à ses composantes ; elle est plutôt le reflet et la résonnance de leurs relations guidées. Relations établies par des échanges entre l’universel et le singulier, entre le collectif et le particulier, entre nécessités internes et apports externes. 

 Où s’effectue ce dialogue ?

Où sont alchimisés et métabolisés ces transferts vivants ?

Notre cerveau, dans sa configuration même, n’en est-il pas la plaque tournante ?  L’homme, présence entre « ciel et terre », d’où perçoit-il cette faculté de transcription du sentiment de Totalité qui l’aspire et l’inspire… ?

Comment accédons-nous à cette intuition de totalité ?

Comment frôlons-nous le sentiment d’absoluité ?

La puissance de la pensée systémique ouvre à la faculté holiste du : comment- penser-la-performance-des-dispositions du vivant-parlant.

Elle conduit à prendre en considération la notion de Motif Unique qu’est notre cerveau, ainsi nommé par Dominique Aubier.

Cerveau dont le néocortex serait le fondement et la pierre angulaire universelle de toutes les formes de déploiements civilisationnels et religieux ainsi que de toutes les langues pratiquées sur terre.

La pensée systémique est l’avènement d’une conception où la vigilance est celle d’une incorporation d’une reliance éveillée, réalisée (« réalis » en latin réel). Ses accomplissements et ses compétences ne sont plus au service d’un volume d’acquisitions augmentées. Plus que des Savoirs, il s’agit d’une Connaissance en cheminement.

Elle est aussi le réfléchissement d’un ensemble toujours plus englobant et toujours plus essentiel.

Ce « plus d’ouverture » délivre des forces décuplées à nos perceptions de la totalité.

Ce concept de totalité est-il un vœu de pure harmonisation de nos éparpillements, ou bien trouve-t-il ses racines dans un fondement réel de notre fonctionnement intégratif ?

… Sans doute un frôlement d’une globalité intégrée.

Itinéraire intuité vers le lieu d’une compétence unifiée.

Cette prégnance d’un sentiment de totalité n’est-elle, en soi  qu’évanescence, ou bien est-elle une nécessité d’être ?

Cette notion « Totus, a, totum » le tout entier, en totalité, est-elle pure ouverture sur l’insaisissable d’un Tout ?

Le sentiment d’infini doit y concourir.

A propos de la notion de totalité et Infini d’Emmanuel Lévinas, Jacques Bonniot écrit :  « La totalité, ce serait la globalisation, la possibilité pour une philosophie de se refermer sur la totalité du réel, pour un homme de faire la synthèse de ses expériences, de ses rêves. L’infini, ce serait au contraire l’impossibilité de cette fermeture, parce que je rencontre autrui, qui déborde de partout l’idée que je peux me faire de lui, qui ne se laisse enfermer dans aucun savoir ».

Sous la notion d’Infini …le cerveau.

Cela répond à l’esprit systémique : ne pas se retrancher sur une pensée bouclée sur ses assurances. Cette approche ne développe-t-elle pas « l’espace de la caresse » ? Elle est dans la reconnaissance de l’altérité si précieuse à l’enrichissement de ses étayages internes.

Ainsi Michel Paty, physicien, historien et philosophe relève : « Einstein écrit à De Broglie que la sous-structure qu’il cherche pour établir le fondement de la Mécanique Quantique c’est un soubassement architectonique de la Théorie » pour reprendre ensuite les mots d’Einstein lui-même : «  Et c’est en fait par la voie de la recherche d’un principe purement formel, fondé sur la conviction que les lois de la nature ont la plus grande simplicité, logique imaginable ».

Ainsi l’objet des pensées et la structure qualifiante seraient issus d’une architecture naturelle unifiante : celle de notre Cortex.

Non seulement les relations Universel et singulier, collectif et particulier, Je et Autre s’y côtoient, mais notre néocortex n’est-il pas à considérer, avant tout, comme l’interface subtile entre l’infiniment grand et l’infiniment petit qui s’y conjuguent et y nouent des relations vitales ?

Cet Autre, tant recherché, tant scruté, cet Au-delà de la manifestation, n’appartient-il pas au domaine cosmique dont notre cerveau est porteur ?

Le Cortex enregistre-t-il et alchimise-t-il les vibrations du fond sonore de l’univers qui lui parviennent, en les transformant en ondes.

Ces vibrations, nées d’une source absolue, se propagent dans le vide. Il n’y a pas déplacement de matière. En se diffractant au niveau de la caisse de résonnance cérébrale, elles se transforment en ondes captées et codées. Ondes cérébrales conductrices d’information dans les réseaux cérébraux et nerveux en souvenance de leur trajectoire.

Pourquoi ne pas aborder cette question par l’invitation à s’ouvrir à l’éventualité d’une Cause première infinie, Invisible, inaccessible à la pensée, imprononçable, source absolue de vibrations… qui se serait détendue en trois expressivités : Structure, information et énergie. Ternaire archétypal.

Ce ternaire est abstrait en soi. Pourtant sa puissance virtuelle serait à la base de tout le réel déployé. L’information de l’énergie structurelle aurait traversé le temps et se serait manifestée dans la structure de notre Tête pensante et parlante.  L’avènement de ce réceptacle « Tête » aurait été programmé, dès la mise en route de l’information vers sa concrétisation.

La corticalité, lieu réceptif de cette intelligence systémique.

Naissance d’un changement cognitif essentiel.

« La corps est le fait que la pensée plonge dans le monde qu’elle pense » Emmanuel Lévinas

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