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Interprétation Quantique
4 juillet 2020

« La vie est de brûler les questions » Antonin Artaud

« La pensée est ce qui est capable de transformer les conditions de la pensée »

               Edgar Morin dans « Eduquer pour l’ère planétaire»

Les paroles du physicien Richard Feynman «  Ce que je vous raconte là, c’est une espèce de saga conventionnelle que les physiciens racontent à leurs étudiants, lesquels à leur tour la racontent à leurs étudiants... » ne sont-elles pas une invitation à repenser les limites des affirmations déposées ?

 Serions-nous dans une phase universelle où la notion d’espace-temps einsteinienne serait bouleversée par la révolution que va entrainer l’intégration de la théorie des supercordes ?

Peut-on dire que l’intelligibilité de la puissance quantique est plus affaire de perception interne à chacun qui perçoit de mieux en mieux le champ de sa pensée bouleversant ainsi la portée scientifique qui ne repose la plupart du temps que sur la notion d’objet ?

Le sujet est présent.

L’Univers est observé…

Intellego, Intellegere en latin : c'est-à-dire non seulement discerner, comprendre mais aussi lire à travers.

L’Univers est perçu…

Lego, Legere : cueillir, enrouler, et même recueillir par les oreilles.

Plus on progresse dans la connaissance dit l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan plus on tend vers l’unité.

Comment se fait-il que nous puissions aborder ces faisceaux convergents vers un point de mire ?

Où se forge et se dépose cette idée d’unité ou de totalité ?

 Dominique Aubier dans « Le principe du langage ou l’Alphabet Hébraïque », établit le moule et le code formatifs qui sont les supports de la structure cérébrale à l’œuvre de conscience.

La conscience abordée en tant que mémoire et surplomb métabolisés des informations.

Conscience abordée comme pénétration élaborée de la complexité de l’Univers captée, dès le stade de l’embryogénèse, à travers le feuilletage en six couches de notre néocortex.

L’auteur de la « Face cachée du Cerveau » exprime l’architecture du cerveau habitée d’un système comme Modèle archétypal de l’Univers.

Elle nomme cette structure systémique du nom de Rosch : ראש qui en hébreu signifie : Tête.

Le temps cyclique événementiel, l’espace-temps, s’imprime dans un Rosch à l’œuvre de vie ;  c’est-à-dire qu’il s’inscrit dans une présence qui conscientise les effets de cet espace-temps.

L’architecture feuilletée propre à Rosch, motif Tête, est étagée sur les différentes couches de sa structure corticale et résonne dans une mise en simultanéité.

Enregistrement intelligent.

Le rôle de l’agent cortical est un facteur déterminant. 

Lieu d’intelligence.

 « Dans le système Rosch, la notion d’espace-temps n’est pas continuellement la même. Il existerait des époques de contraction et d’autres d’élargissement. Mais le spasme occasionné par ces modifications ne serait à chaque fois ressenti ou observable qu’au niveau de la structure qui en serait le lieu et le siège » écrit Dominique Aubier.

La notion d’espace-temps, représentation mathématique d’une même entité est-elle donc seulement une histoire transmise jusqu’alors ?

Depuis le déploiement de la mécanique Quantique où la présence de l’observateur fait paramètre, un changement de point de vue a révolutionné la notion de causalité et donc de source sinon de sens.

L’observateur introduit la notion d’humanisation.

Est-ce à dire que nous pourrions passer d’une vision dont la focale se trouve à l’extérieur de nous-mêmes, à une situation intériorisée liée à un fait existentiel, intrinsèque qui tiendrait compte de la structure sous-jacente, systémique de notre pilote cortical, qui en assure la pertinence ?

« L’être se devient » Stephen Jourdain.

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